Si Diawara et IKOKO étaient là, ils auraient dit que nous nous sommes trompé, nous avons porté très jeune l’idée de la révolution ; quelle révolution avons-nous rêvé , Cubaine ou autre ?
Nous avons fini par revenir en arrière et lire l’histoire politique du pool pour la comparer à l’histoire du monde et de notre temps.
Diawara et Ikoko vont se rendre compte qu’il n’ya pas de camarades révolutionnaires et tout est verbe.
Depuis 1971 ou Diawara sera exclu du bureau politique.
Il va voir que la révolution est régionale et non nationale.
Pour lui, il faut changer l’ordre des choses.
Quel est cet ordre des choses ?
C ‘est le tribalisme M’bochi ou autre chose ?
Le tribalisme M’bochi n’est que un état de choses venant d’une fausse perception des hommes.
IKOKO avait compris très tôt Ange Diawara, qu’il était un patriote national et désintéressé.
IKOKO avait vomi le nordisme ou ethnocentrisme comme système politique en un mot le tribalisme M’bochi.
Aujourd’hui dans l’état actuel du Congo.
Est- il raisonnable de traiter cette question ou ce sujet du tribalisme M’bochi pour des hommes politiques congolais que vous semblez représenter ?
Je pense que c’est impérieux . Malgré la traversée de la période de lumière de la conférence nationale à aujourd’hui.
C’est cela qui doit nous préoccupé afin de ne pas tomber dans le confusionnisme et les subterfuges du pouvoir.
Le tribalisme M’bochi a fait des ravages.
Marien Ngouabi en a payé de sa vie, parce que son ennemi d’hier était devenu un allié sûr ; le pool.
C’est son alliance avec le pool qui l’a tué .
Maintenant comment pouvait il gérer l’ OBOMUTRI et combattre le trialisme M’bochi ?
La mort avait tout fissuré.
D’OWANDO le pouvoir , ce dernier est allé à OYO.
Et OYO a marginalisé tout le nord.
L’identification actuelle du pouvoir se situe dans la case de SASSOU et ses enfants.
Le nordisme est à terre. Il tue, emprisonne, empoisonne.
Hier les IKOKO , OLOUKA n’etaient que des égarés et maintenant tout le monde est égaré.
Le vent du changement est inéluctable mon cher ami M’bochi , bientôt ton tribalisme M’bochi ne sera plus qu’un amas de pierres.
c est l’air du temps. IKOKO et Diawara sont aux fondements de la nouvelles histoire du congo , la conférence nationale a été un haut lieu de débat, de cristalisation de tous les mots qui ont marqué le congo .
Et l’aprés indépendance , mais la palme revient à Diawara et Ikoko , qui ont mont montré le caractére fondamental de l’unité nationale.
pour renverser la table et faire table rase du communautarisme. Grace à eux nous aurions compri que le véritable changement c’est celui , qui s’opérera par la révolution le reste n’est que reformete , et susceptible de rebasculer dans le néant.
La marche vers la revolution est inéluctable , car on arrête pas le futur et les soubresauts qui se passent en Afrique , sont les prémices de cette maturation politique, auquelle le continent Africain en général et le congo en particulier, n’échappera point .
Quelques seront les invocations que les uns et les autres iront faire dans le cimetiére de kona kona à Edou.
Pour preuve Ali Bongo, a beau arboré son costume de franc-maçon il a fini par chanter
» to make noise »
Armand Mandziono Butélési le Vindumuneur.