.Pour comprendre le clair- obscur de ce pouvoir devenu inamovible , indéboulonnable qui doit sa survie à l’obéissance des esclaves M’bochis , à celui qui est devenu leur maître Denis Sassou, un natif Dahoméen introduit et adopté dans une famille , Abbey de Côte d’ivoire déportée , par les colons en 1905 , après un conflit de désobéissance ayant entraîné la mort d’un contremaître français dans le cadre des travaux forcés , qui a réussi à prendre l’ethnie Mbochi , en otage depuis plus d’une trentaine d’ années , pour la pérennisation de son règne , qu’il veut léguer par dévolution à son rejeton .
Ce pseudo pouvoir M’bochi est incompatible aux impératifs de la démocratie au Congo , s’ en indigner n’est qu’un coup d’épée dans l’eau .
Il faut plutôt absolument revisiter , scruter méthodiquement l’époque de l’occupation, la domination politique et l’exploitation économique depuis la création de l’armée congolaise , par le colon pour en comprendre réellement les tenants et les aboutissants , de ce que cache ce pouvoir.(la main mise du colonisateur français)
L’armée congolaise , oh ! pardon la milice congolaise j‘allais dire n’est qu’un bras armée de l’impérialisme et de ses valets locaux représentés par Denis Sassou , et les ressortissants du septentrion .
Cette milice a toujours été composé d’un effectif pléthorique des descendants de Malamine ( ressortissants originaires du nord devenus congolais par le fruit de la déportation coloniale) ce qui justifie d’ ailleurs leur dévotion au béret rouge , en souvenir et en hommage au Kéchua rouge , comme leurs ancêtres des troupes coloniales de tirailleurs (MBOULOU-MBOULOU )comme l’actuel ministre de l’intérieur .
Quand aux militaires du bas- Congo(Sud) ,ils font leur apparition sous la mandature de l’abbé fulbert Youlou ,et sont épurés en grand nombre en entre ,1970 – 1973, par Marien Ngouabi ,le premier putschiste de la république.
La longévité et la survie du pouvoir Mbochi est le mal incontestable qui mine le Congo , ce constat est sans appel .
Cela n’est pas du tout un hasard , au regard de ce que nous venons d’évoquer, même si beaucoup des congolais refusent d’admettre cette vérité par phobie.
Dans notre pays le nouveau homo – congolugus a maintenant le cerveau dans son ventre , demandez le vieux sage Korobo Matsouaniste , ce qu’il en pense en tant que citoyen libre désintéressé.
Denis Sassou à réussi la longévité ,de son pouvoir en créant un ennemi virtuel à l’homme du nord ,et ses avatars du sud qui est la région du Pool.
Cette région ostracisée est combattue par une coalition des autres régions .
La problématique du grand complot nécessite d’être traiter sur deux axes essentiels.
1) Primo sur le complot permanent contre les valeurs républicaines qui renferme une panoplie de concepts que nous ne prendrons pas la peine d’énumérer , hormis le Patriotisme et l’ égalité des chances qui méritent un focus.
S’agissant du patriotisme les ventes des terres du Congo au Rwanda sont des preuve tangibles , qui renforcent la longévité de ce complot .
Cela démontre sans anicroche aucune , que Denis -Sassou, ses esclaves M’bochis et ses avatars du sud sont des anti- patriotes.
Quant à l’égalité des chances , la parentocratie est l’ incontestable illustration de la survie du complot permanent , en créant un ministère spécialement destinée à son rejeton pour ne citer que cet exemple.
L’égalité des chances est bien bafouée.
Secundo le complot permanent contre la démocratie multipartite. S’illustre par L’abrogation unilatérale de la constitution issue de la conférence nationale souveraine de 1992.
Cette conférence nationale avait remise les valeurs républicaines sur les rails, et permis le véritable débat politique , dans un pays qui avait atteint le pinacle du tribalisme à la fin des années 80.
L’homme du nord se retrouvant ,face à un dilemme démocratique depuis , le commencement de L’épopée du complot contre la république , qui débute avec le premier putschiste congolais en la personne du camarade président Marien Ngouabi, qui finira par se rendre compte , que durant neuf ans de pouvoir sans partage ,sa gestion du pays était plus que calamiteuse ,ce dernier enfonçait le pays dans l’abîme, il finit donc, par se ressaisir prenant son courage à deux mains , faisant preuve d’un patriotisme inouï , égal à lui même, et voulu réajuster les choses .
Hélas , malheureusement les forces du mal incarnées par Denis Sassou , ses esclaves Mbochis , ses avatars de l’ethnie Kouyou, et l’impérialisme français prirent le dessus sur lui , en l’assassinant lâchement bref …
Comme il a été évoqué dans nos précédentes publications , que le mal congolais émane du tribalisme , mais celui qui interpelle le plus est M’bochi , et dont le modus operandi est la mal-gouvernance , le mensonge au service du crime.
Il n’est pas étonnant d’entendre ici et là , de la part de certaines langues vipères jeunes ou vieux , femmes ou hommes , qui attendent et espèrent encore des miettes de ce pouvoir inhumain , pérorer , proclamer à tue tête ,orbi et orbu , à qui veut l’entendre au nom de la sacro- liberté d’opinion et analyse politique « que le Congo n’est pas le Gabon » que dire ?
D’ailleurs, cela rappelle à l’observateur avisé les propos du dictateur Denis Sassou, dans la peur de l’effet domino à l’époque du printemps Arabe , s’exprimant en ces termes dans la revue jeune Afrique, que la Tunisie n’est pas le Congo bref…
A l’heure de l’harmattan de la libération des pays d’ Afrique noire francophone , encore sous emprise du joug néocolonial français , il est inadmissible d’entendre pareille injure .
L’heure est arrivée de transformer en une réalité le slogan « SASSOU dégage ! ».
Ceux qui se cachent derrières les subterfuges du genre comparaison n’est pas raison son du côté de l’oppresseur du peuple congolais.
la question de savoir de quelle manière le Congo rentrera dans l’ère inéluctable du changement n’est que subsidiaire, elle n’a même plus droit de cité .
Au regard des mauvaises conditions de vie et des humiliations que le peuple subit quotidiennement .
Dés deux choses l’une , comment comprendre la longévité et la survie d’un complot permanent, et comment Denis Sassou arrive à rouler dans la farine , les peuplades du nord pour ses propres intérêts.
Tant que ce nœud gordien transformé en nœud palomar n’est pas tranché.
il faudrait évidemment remonter le parcours de l’acteur principal du complot contre la république , connaître les contours et les pourtours de l’histoire de la pseudo-souveraineté du Congo .
En effet , le Congo étant par le vouloir de l’oppresseur une mosaïque de peuplades, trois officiers supérieurs de l’armée originaires du septentrion comprirent une chose dans ce qui est devenu un conglomérat d’ethnies c’est à dire l’actuel Congo .
La situation démographique du nord du pays constituant un véritable handicap pour l’accession au trône , par les moyens que confère la démocratie c’est à dire la voie des urnes.
Les ressortissants du nord n’ont qu’une et une seule solution , S’approprier et privilégier les coup d’états, pour obtenir le pouvoir au bout du canon , cette logique est enfouie dans leurs cœurs , comme modèle d’accession au pouvoir sur fond d’un machiavélisme ethnocentrique empêchant à la société dans son ensemble la capacité à s’emparer de son destin, à inventer un ordre juste et se placer sous l’impératif du bien commun.
Bien au contraire ce modus vivendi ne pouvait faire , le chou gras du loup garou qui était introduit par l’impérialisme français à l’insu des deux autres officiers, et qui jouira par la naïveté de ces derniers d’un traitement spécial par ses aînés au nom de la gangrène du régionalisme.
Une situation très confortable qui permettra au loup -Garou d’ oyo d’opérer en toute quiétude et de devenir le maître incontesté d’une république en trompe l’œil.
Les M’bochis ne sont que des esclaves du natif de l’empire du Dahomey décapité en 1882 et qui regorgeait en son sein comme par hasard le royaume d’ oyo .
D’ ailleurs , celui qui se proclamait comme le Bourgeois Mbochi et ayant qualité d’oncle de Denis Sassou- ,a été réinséré dans sa nationalité d’origine béninoise par un degré présidentiel n° 2016 -226 du 4 avril 2016 .
Le M’bochi n’est qu’un grand Zoba du Congo ,qui n’arrive toujours pas a trouvé sa place dans cette nation congolaise en construction
Etéya bino !
Armand Mandziono Buthélézi le Vindumuneur.