Quand une entité est en panne il faut en chercher les causes , tel est le cas de l’opposition constitutionnelle congolaise qui montre des signes criards de dysfonctionnement .
Quand ta patrie est attaquée et que ta mère est malade , il faut d’abord sauver la patrie car si ta mère venait a mourir , tu auras besoin de la terre pour l’inhumer et si elle venait à survivre , elle aura besoin de cette même terre pour se nourrir dixit André Grénard Matsoua .
Mais qui est en réalité Pascal Tsaty Mabiala ?
Cet originaire de loudima dans le niari , qui selon sa bibliographie officielle est né en 1948 un 28 novembre, correspondant curieusement à la date de la proclamation de la république au sein de la communauté française d’afrique, est un enseignant de carrière diplômé d’histoire en 1975 ,de l’université de brazzaville.
Il a été successivement professeur au lycée technique du 1er Mai, encadreur à l’inrap ainsi que à l’école supérieure du PCT dans les année 80 ,pour terminer comme conseiller dans le cabinet du premier ministre Ange Édouard Poungui entre 1984 et 1989 où il croisera dans les couloirs de cet édifice son compagnon de l’UPADS Joseph Ouabari Marrioti qu’il a voulu livrer entre les mains des prédateurs de la république.
Au regard de ces premiers éléments ,on peut vite comprendre sa posture actuelle d’autant plus qui n’est pas étranger à cet environnement de caciques rouges pour avoir été de longues années durant un membre influent comme idéologue au sein du PCT.
Profitant de l’avènement du multipartisme en
1990 , il sautera pieds joints dans la cour des disciples de pascal Lissouba du fait de sa filiation avec le patriarche Kinkounga Ngot dont il est présenté comme un neveu d’autant plus que ce dernier est le mentor politique de Lissouba qui le cédera d’ailleurs son strapontin à la municipalité de Dolisie.
Ceci étant pascal Tsaty Mabiala va connaître une ascension fulgurante à l’issue de l’élection de 1992, d’abord comme président de la commission défense et sécurité à l’assemblée nationale puis comme ministre de la défense dans le dernier gouvernement de lissouba sous la houlette du premier ministre Bernard Kolela.
Puis s’en suivit une longue période d’exil après 1997 à Mons en Belgique loin de ses comparses de l’ERDUN pour la plus part basés, en France et ce jusqu’à son retour officiel en 2005 comme secrétaire général de l’UPADS sous la présidence de Pascal Gamassa un autre parent de lissouba.
C’est de la que va partir son décollage vers les sommets de la politique congolaise en tant leader en conccurence du MCCDI sous l’orchestration du grand maître Sassou-Nguesso pour boucler comme chef de l’opposition politique depuis la législature de 2017 avec des indemnités mensuelles de 15000.000 de fcfa ainsi que des fonds de souveraineté 1MD cinq cent millions payé cash par le ministre de l’intérieur en contre partie d’une certaine docilité.
Que cacherai donc cette proximité avec le régime de brazaville ?
Dans le cas d’espèce certains esprits se limiteraient juste à l’appât du gain alors que les motivations seraient beaucoup plus profondes que l’on ne l’imagine .
A l’image de plusieurs hautes personnalités du régime de Brazzaville tel que Pierre Moussa , Rodolph ADADA, Camara dékamo , Henri DJOMBO , Norbert Dabira, Jean Dominique Adamou(OKEMBA) pour ne citer que ceux là, pascal Tsaty Mabiala ferait parti de la légion étrangére qui domine le microcosme politico-militaro- économico-admnistratif qui a pour mission de maintenir le Congo, la tête sous l’eau à l’instar de leur chef suprême le Dahoméen Sassou Denis dont la mission est arrivée à expiration.
Chers compatriotes vous qui doutez encore de certaines vérités, les temps qui arrivent seront riches en révélations et nous vous invitons à garder votre sang-froid au regard des paradoxes qui en découleraient.
Armand Mandziono Butélezi le Vindumuneur