« Vaut mieux être crucifié pour la vérité que de crucifier la vérité « dixit le vieux sage korobo matsouaniste.
Avec la conférence nationale souveraine, le pouvoir de Sassou- Nguesso prit du plomb dans l’aile .
Il fallut lui trouver un remplaçant .Les bookmakers jetèrent leur dévolu sur Pascal Lissouba, professeur de génétique à paris XII, évincé de l’arène politique, suite aux soubresauts du mouvement du 22 février (M22) .
C’est dans les valises des pétroliers et à la faveur de la conférence nationale souveraine que Lissouba retrouva grâce.
Le contrat qui le liait aux multinationales était que ce dernier supplée à un Sassou-Nguesso décadant; ainsi donc fut conclu un deal entre Sassou-Nguesso ,Lissouba et les pétroliers.
Ainsi Lissouba bénéficiat des soutiens pétroliers, mais à la seule condition de travailler étroitement avec Sassou-Nguesso lors de sa mandature. Ce dernier se vit financer sa campagne .
Car, Lissouba était aussi pauvre qu’un rat de champ en dépit de son statut de professeur de génétique à l’université de Créteil.
Où pouvait-il donc trouver de l’argent ? Cet homme aux cheveux ébourrifés fréquentait à peine les salons de coiffure !
Il était si pauvre, si indigent qu’à son retour au congo , on découvrit qu’il n’avait aucun habitat, montrant la précarité du personnage.
Le fait que Lissouba soit ramené par les pétroliers, il leur devenait redevable à jamais , car tel dans l’or de karibou dans Mamadou et bineta, il se vit couvert le corps des pièces d’or.
C’est par effraction donc que Lissouba revint au pouvoir.
Son retour ne fut pas le fruit d’un effort conjugué de sa propre volonté et de ses propres ressources , mais d’une relation incestueuse avec les milieux politico-maffioso.
Ainsi, Sassou-Nguesso tenait-il en main Lissouba ; le contrat qui le liait à lui fut un contrat léonin et auquel il ne pouvait point échappé.
.Mal lui en prit il tourna le dos à Sassou- Nguesso dans la composition de son gouvernement; d’ailleurs dans son livre « le fleuve le manguier la souris » Sassou-Nguesso fait état de cette ingratitude lors de son discours d’investiture, à savoir le refus de Lissouba de conceder des portefeuilles ministériels dans des termes convenus.
Or, c’était la condition siné qua non de partenariat avec les pétroliers. En effet, ces derniers voulaient garder la main sur le Congo par personne interposée.
Et ,Lissouba en était le joker.
il était la figure parfaite de l’homme alibi ,car il fallait un personnage qui donne les apparences d’un renouveau sans vraiment l’être.
L’air du temps étant au changement , il fallut une caution pour calmer les ardeurs du peuple.
Le peuple furieux cherchait à renverser la table ;ce qui aurait été au détriment des intérêts étrangers.
Lissouba apparaîssait alors comme le compromis historique nécessaire aux yeux des pétroliers ,car intelligent pour juguler la colère populaire avec sa verve mais matériellement pauvre pour être dépendant à leur égard.
En comparaison, la situation de Lissouba fut similaire à celle de Félix Tchisékedi, sauf que ce dernier n’étant pas professeur de génétique mais paraissant plus doué politiquement.
En homme avisé il se donna le temps de travailler avec joseph KABILA , avant de lui trouver son talon d’achille.
Il parvint à transformer l’essai.
Là réside toute la différence entre les deux hommes.
A situations identiques, resultats différents !
En voulant inverser brutalement et maladroitement les choses , sans y mettre la forme Lissouba se brûla les ailes.
Il légua ainsi au pays en héritage des patates chaudes , des morts sans sépultures.
Ce que Lissouba , en piteux politique, et son entourage n’avaient ni compris, ni fait ! Faute des talents nécessaires pour réussir cette jonglerie.
On comprend dés lors que Lissouba doit son prestige de premier ministre au Président Alphose Massamba -débat .à qui il fit d’ailleurs beaucoup de tord en entretenant des milices.
.En effet, en ne respectant pas son contrat avec Sassou, IL voulut malicieusement détourner à son profit les deux individus mandatés par sassou au gouvernement à savoir Grégoire Lefouoba et Isidore Mvouba. Toutefois Mvouba resta fidéle à Sassou. De cette haute trahison de Lissouba à sassou naître l’alliance URD PCT et apparentés c’est à dire le rapprochement de Sassou à Koléla , et en conséquence de quoi une nouvelle majorité à l’assemblée en application de l’article 79.
Au grand dam de Lissouba qui dissoudra ainsi l’assemblée, organisera des nouvelles élections ,et créera des milices ,les mambas,les cocoyes , les aubevillois…
En vérité, depuis l’époque de la JMNR ,Lissouba ne s’était guére départi de l’idée des milices.
Ainsi créera-til à nouveau des milices pour davantage armer son pouvoir dans l’optique de damer le pion au pool, c’est à dire à Bernard Koléla et de le neutraliser.
Cette phase ouvre l’épisode des ninjas au congo;avec en perspective le dénivelement de la population du pool et qui sera mieux appliqué par le plan Mouébara.
Faisant penser qu’il existait un accord tacite entre Lissouba et Sassou pour anéantir le pool .
Sauf que les deux hommes aprés leur différend, vont suivre des itinéraires opposés. Mais la destrution du pool restera leur plus pétit dénominateur commun ,car pour survivre politiquement il fallait écraser le Pool.Tout laisse penser qu’il a chez ces deux hommes une volonté viscérale de décimer le Pool.
Car , les confidences que détient le Nzoïsme, c’est que Lissouba était premier ministre la journée et se transformait en milicien la nuit .
Alors qu’ un ancien notable du gouvernement de l’abbé fulbert Youlou, devenu pour la circonstance propriétaire d’une boulangerie , et livrant lui même du pain à 4 h du matin, conduisant une estafette pour suppléer à l’absence d’un de ses ouvriers ,croisait subrepticement Lisouba en tenue de milicicien au coin d’une rue avec sa Kalachinikov en bandouillére .
, Ce dernier fut estomaqué au point de préférer Paul Kaya à Pascal Lissouba et pourtant lui même de tribu Mbémbé.
Il voyait en Lissouba un crapule, l’histoire ne le démentira pas ,puisque Lissouba remettra en scelle les milices une fois au pouvoir .
Cette anecdote est digne de foi .Elle atteste de la double personnalité de Lissouba.
Ce temoignage est receulli par le Nzoisme auprés d’un personnage de haut rang et ancien ministre aujourd’hui agée de 93 ans ayant dûment appartenu au premier gouvernement de la république de l’abbé Youlou .Lissouba était à la recherche de Matsocota et Pouabou.
Le Nzoisme est prêt à mettre en confrontation quiconque doutera de ces affirmations.
Le vieillard est prêt à témoigner puisqu’ il n’a plus rien à perdre.
Le fait que Lissouba ait rompu le contrat moral entre lui , Sassou et les pétroliers a crée les conditions de retour des flammes dans notre pays; c’est donc Lissouba qui ait fait que la guerre revienne au Congo.
Or ,Sassou est un rusé , il profite des failles; il n’est peut être pas généticien mais il sait lire l’alignement des astres!
Car, si il n’y avait pas de guerre , les conditions de retour de Sassou-Nguesso au pouvoir aurait été bien différentes.
Sassou serait probablement revenu au pouvoir mais par des urnes et le Congo aurait été sain et sauf.
Il s’agit donc ici de se dire la vérité et seule la vérité libère.
Et , n’oublions quand même pas que Lissouba s’est fait élire sur une base tribale ; car les trois palmiers symbolisent bien la tribalité; qu’on nous démontre le contraire !
Lissouba n’a pas tenu parole , il n’a pas respecté son serment .
Or ,la loi de la camora veut que l’on ne trahisse point ; et, Lissouba a trahi ! Il la payé chér, trés chér
On peut aisément se persuader que Lissouba est à la source des violences , de tous les exces de l’ére post -conférence nationale .
La création des milices vient en renfort d’une crise qui s’est fait jour dés la rupture du contrat avec les pétroliers ne nous y trompons pas.
Ce dernier affirmait une position qui était à l’encontre du deal.
Il faut se mettre à l’idée que Lissouba arriva poings et mains liés ,sa maladresse le poussa dans le précipice au point de mettre le congo dessus, dessous.
Décidement les dieux sont tombés sur la tête!
Au congolais de méditer cette épisode ,l’histoire de cet intellectuel aux moeurs politiques volages et douteuses .
Paul Kaya n’aurat-il pas était mieux pour le congo ?
C’est l’avis que partage le Nzoïsme.
Aux hommes méritant la nation reconnaissante !
Armand Mandziono Butélézi le vindumuneur mushi nzo kongo.