CHAROGNARDS ,IMMIGRANTS,MIGRANTS,
EXILES, REFUGIES… !
D’aucuns diront que cette classification est inopportune ainsi que la revisitation de notre histoire politique commune , assimilée facilement au révisionnisme, au ringardisme par les pêcheurs en eau trouble ou profito-situationnistes.
Loin de nous le sentiment d’être déstabilisé par ces bandits de grand-chemin .
Il se trouve qu’ afin d’éviter la répétition de la bêtise humaine à l’origine des atrocités , horreurs ,erreurs abominables quelque soit le pays qui s’engage dans cette voie des louanges de la sottise , de l’éloge de la bêtise , des louanges de la bêtise , de l’auto-destruction ,de la folie.
Il nous mettre en place des mécanismes de pédagogies destinées à éclairer les consciences , à développer l’esprit critique et le libre arbitre.
Ceci afin de Prévenir ,briser les tabous, instruire les nouvelles et futures générations dans la production des témoignages , supports écrits ou audiovisuels , débats ; autant d’exercices qui s’imposent à libérer la conscience des citoyens .
Ces outils sont utiles aux observateurs avisés ainsi qu’aux objecteurs de conscience comme substrat pour une cohésion nationale ô combien utile pour une cohabitation harmonieuse entre individus ou entre communautés .
Au regard du paroxysme qu’a atteint la déliquescence de l’ Etat , qui engendre la haine et l’agressivité ,
les réseaux sociaux sont devenus des interfaces ,le lieu par excellence d’une démocratie.
Malheureusement ces masses médias ont été dévoyés ; ils sont donc devenus plutôt des lieux d’une démocratie à la carte , d’une diaspora ethniciste égarée , sans vision aucune , dont certains dans leurs rangs ont l’outrecuidance de distribuer les bons et les mauvais points dans l’aveuglement le plus absolu .
Pour cette dernière l’essentiel c’ est d’être dans la cavalde de foncer tête baissée sans se donner le moment du moindre discernement .
Leur seul devise et à tort !
c’est de combattre, éradiquer, faire bloc coûte que coûte contre le système qui asphyxie, fait main basse sur la répartition du produit national brut quelque soit les moyens afin de sauver les congolais , mais à notre entendement la lutte ne peut pas faire l’économie de la réflexion et donc le discernement est nécessaire .
Le vieux sage korobo Matsouaniste rétorque tout azimut, qu’une classification est impérieuse et s’impose suite à cet embrouillamini de la diaspora parce que il n’y a pas de vérité , on se parjure trop.
Force est de constater que LES CHAROGNARDS DE LA DIASPORA MILITANTE OU ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS continuent de manière discontinue de polluer le terrain médiatique avec la complaisance coupable de certains médias animés par des patriotes véreux .
Afin , de mieux comprendre cet éco- système tentaculaire du pouvoir de Brazzaville au sein de notre diaspora , il faudrait apporter dés réponses aux questionnement suivants ; qui sommes-nous réellement ?
Quel est notre rôle ?
C’est pour cela que nous allons essayer d’esquisser sans esprit subversif et pour les besoins de la cause les origines de l’immigration congolaise !
Ceci nous conduira vers le cordon ombilical des congolaises et congolais de l’étranger avec le régime de Sassou-Nguesso qu’ils prétendent dûment combattre .
En effet, l’ immigration congolaise en France débute depuis l’époque coloniale .
Elle est le fruit des temples du savoir crées par les missionnaires catholiques tel que Monseigneur Augouard , un poitevin(originaire de Poitou) devenu en la circonstance roi du Congo à cette période .
Ce dernier impulsa la formation des premières élites congolaises, envoyées par la suite en France pour parfaire leurs formations.
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On ne saurait oublier la création de l’amicale par Grenard André Matsoua le 26 juillet 1926 , qui sonnera le las des revendications politiques et sociales et sera le creuset de l’éveil des consciences et de l’émancipation de l’homme noir.
L’’accession du Congo à la souveraineté résultat du combat des matsouanistes , dont certains forcenés dans leur déni ne souhaitent pas reconnaître la gloire de l’homme , fortifiâ le patriotisme des immigrés congolais .
Tous étaient animés d’un grand souci ,le retour au bercail pour construire leur pays ,
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Malheureusement en dépit de ces acquis , c’est dans les années 80 que l’immigration devient une quête de l’eldorado , sous la poussée monstrueuse de la pauvreté aprés les années fastes de l’abbé fulbert Youlou dont la béatitude permis à d’aucun de s’enrôler dans l’armée.
L’immigration comme exutoire devient inévitable.
Les congolais se ruent vers l’étranger pour échapper a l’idéologie d’un parti unique ; le PCT dans son incapacité d’initier des politiques sociales pour impulser le bien être d’une jeunesse en déperdition.
Chantant à tue-tête les chansons d’une révolution frelatée.
Le parti unique devint le discontinu qui établit le continuum d’un avenir sombre du pays.
Cette période coïncide avec l’arrivée au pouvoir de Sassou-Nguesso franchissant le nouveau seuil de pauvreté et induisant dans la destruction la plus absolue ;destruction de l’école d’abord sur fond d’émergence des anti-valeurs ; les établissements scolaires devenant des lieux de théâtralisation qui commencérent en verité avec Marien Ngouabi avec la nomination de Olassa à la tête du celébre lycée Savorgnan de brazza au détriment de Arséne Poaty le Charismatique proviseur .
Une destruction sans pareil à l’instar des grandes agglomérations comme B/ville, N’ kayi , Dolisie, pointe-Noire.
L’école fut travestie en lieu d’idéologie marxiste et communiste .
Destruction aussi de la fonction publique par l’OBOMUTRI avec le célebre et anecdotique refrain « yaka-Noki-Noki ton billet sera payé des ton arrivée » !
grosso- modo , la jeunesse est transformée en arthropode de l’idéologie marxiste et communiste en lieu et place de bâton de vieillesse c’est à dire de la releve du pays.
Ce déficit de raisonnement intellectuel ou rationnel de la part des décideurs d’alors et d’aujourd’hui a fait que la jeunesse devienne un outil usuel aux des services de renseignements .
Ces apôtres de Sassou-Nguesso sont légions dans le nouveau congo , principalement dans certains quartiers de Brazzaville Bacongo
Bien pire que des caméléons ces agents doubles se dissimulent parmi nous surtout dans la diaspora congolaise de France, lieu de prédilection de ces brebis galeuses aux costumes multicolores et aux chaussures cirées à merveille , bardées de deux téléphones dont le premier servant d’enregistreur.
Dans ces endroits luxuriants , la ruse est de mise. Ces imposteurs arrivent à se fondre dans le combat de la diaspora militante et, s’octroyant le rôle de premier plan pour mieux noyauter le combat débitent sans arrêts pour endormir les plus naïfs avec le concours et la complaisance de certains médias alternatifs .
Ou sommes-nous réellement?
Dans le mensonge ou vérité ?
Observons, analysons et réfléchissons.
Nous aurons un début de réponse aux questionnements.
En vérité la diasporie ô pardon la diaspora n’est que l’appendice d’ une opposition tenue en laisse ,par la barbichette par le pouvoir omnipotent de Brazzaville.
En réalité la diaspora n’est qu’un paillasson et ou exécutoire où se croise règlements de compte des aigris, manipulations de tous genres, un conglomérat des personnes souffrant des pathologies diverses .
La mythomanie et schizophrénie ne sont pas bien loin. On peut alors comprendre les raison d’une déboire au sein de la diaspora.
Car la diaspora est plurielle, cosmopolite où cohabitent espions et véritables combattants.
Ces derniers ne pouvant avancer puisque la planche est constamment savonnée par les hommes de mains du régime.
Tels les moutons marchants sur les peaux de bananes les véritables militants se retrouvent les quatre pattes en l’air.
Ainsi donc, se construisent des châteaux en Espagne , car trop de blocage.
Toutes tentatives de réorganisation ou de restructuration de la diaspora n’est que peine vaine puisque les puces sont parmi nous.
Qui sommes-nous ?
Quel est nôtre rôle ?
Le débat est ouvert car en 2026, il ne faudrait pas qu’on soit surpris d’un éniéme coup k.o de Sassou-Nguesso.
Armand Mandziono Butélézi le vindumuneur , Mushi Nzo Congo.