L’engagement tronque des F.A.C. ou l’escroquerie tribalo-militaire. – YouTube
Les forces armées sont les différentes organisations et moyens militaires qu’un État consacre à la mise en œuvre de sa politique de défense .Malencontreusement au Congo, les forces armées congolaises sont devenues la propriété du président Sassou -Nguesso.
Certes, elles ne se limitent pas à sa seule armée mais regroupent d’autres organisations comme les milices, les mercenaires, les paramilitaires ou les partisans dans le cas d’une nation occupée.
En revanche ,force est de constater que notre pays n’est point occupé .
Ce qui fait que toutes ces organisations citées-ci-dessus sont utilisées à mauvais escient ; c’est à dire à tort pour opprimer les populations à la moindre revendication des droits de libertés fondamentales et , pire encore y règne une phobie depuis l’ assissinat du président Marien Ngouabi et la mutation de l’ A. P. N. en F.A.C le haut commandement militaire est composé des ressortissants de l’ethnie Tékés avec la primauté de la ligne ollombo, Boudji, Abala, Ongoni.
De peur d’ être pris en tenaille le président Sassou a formaté l’armée à son image , pour étouffer toutes contestations en général dans tous les département et , en particulier dans celui du pool. .
La mission première de ces organisations est d’assurer la sécurité de l’État, la défense de ses intérêts et la protection de ses populations et territoires vis-à-vis d’une menace extérieure, or qu’au Congo c’est tout à fait le contraire , les forces armées sont utilisés à des fins de conservation du pouvoir.
Autre temps autres mœurs dit l’adage.
En effet l’Armée Nationale Populaire créer en juin 1966 a été prétendument dépolitisée le 31 décembre 1990 , pour devenir les forces Armées Congolaises(F.A.C.)
Afin d’ étayer mon propos dans un cadre temporel nous, nous appesantirons sur deux point essentiels , qui illustrent l’escroquerie et le troncage de l’engagement militaire au Congo.
S’engager dans l’armée c’est avant tout faire preuve de patriotisme ce qui n’est pas le cas de nos jours.
En effet , un militaire reste au service de son pays et s’engage à défendre le territoire national et son peuple, ce qui est contraire à la réalité aujourd’hui.
L’engagement militaire est totalement dévoyé au profit d’une allégeance au despotisme, népotisme, mimétisme à la gabegie et, à la kleptomanie .
A titre d’exemples( Les primes des généraux à la Noël et la fin d’Année sont à hauteur environs à 17000000 FCFA à 32000000 FCFA sans compter les avantages octroyés à leurs familles passeports diplomatiques,voyages et hébergements à l’étranger pendant que les hommes de rang mangent le manioc noir avec du rat excepté le’( G.P.C.) groupement para-commando,( G R ) garde républicaine (G.S.P.R.)groupement de la sécurité présidentielle hormis leurs salaires, ils ont des faramineux émoluments par voyages présidentielles et par événements au niveau national.
L’armée figure également parmi les secteurs qui ont toujours besoins d’effectifs et , donc qui recrutent le plus malheureusement l’on constate que, qu’à défaut de créer des entreprises le président Sassou-Nguesso , a transformé à la carte les recrutements de l’armée au Congo .
Ils sont devenus l’eldorado de son ethnie M’bochi.
Afin ,d’ assurer en permanence la sûreté du clan Sassou et Nguesso ,en lieu et place du territoire de l’ espace aérien et nos approches maritimes.
Elles ne sont plus en mesure d’apporter leur appui aux opérations de gestion de crise consécutives par exemple, a des attaques terroristes telles que ; les attaques des bébés noirs qui sèment la terreur et la désolation au sein des populations dans les grandes agglomérations, ni défendre nos frontières , quand elles sont infiltrées par les armées étrangères dont la seule ombre sème le désarroi dans les rangs des forces armées congolaise tel que ; c’est le cas à Kimongo à TCHAMBA-NZASSI .
Quand il en est ainsi le président Sassou -Nguesso , retourne son regard ailleurs exprimant ,ainsi son impuissance totale, mais toujours prompt à bomber son torse devant les pauvres populations civiles .
Ce qui explique son admiration devant Paul Kagamé qui a fait ses classes sur le terrain de la bataille au Rwanda devant les partisans de Habyarimana,
ou encore à une catastrophe naturelle à l’instar des multiples inondations, de la panoplie d’éboulements sur l’étendue du territoire, en dépit de l’installation pléthorique des zones militaires sur fond d’une ’absence criarde du génie civil .
Ce petit tableau panoramique est largement suffisant pour décrire et faire une étude comparative du rôle dévoyé des forces Armées Congolaise en sigle (F.A.C.) et de ce qui a été l’Armée Nationale Populaire(A.P.N.) sous la présidence de Marien Ngouabi.
Peuple congolais le moment n’est il pas opportun que nous nous interrogeons sur le véritable rôle républicain , des forces armées congolaises au regard de la misère que nous subissons ?
Armand Mandziono Butélézi le Vindumuneur Musi Nzo Congo