La construction du chemin de fer congo -ocean exhumons les poubelles de l’histoire. (youtube.com)
Chemin de fer Congo-Océan: Crimes coloniaux, une histoire oubliée – Vidéo Dailymotion
Permettez que ma communication d’aujourd’hui porte un regard retrospectif et bien particulier sur ces milliers de morts de l’administration française coloniale au Congo, sur cette épisode singuliérement cruelle.
De grâce ce n’est ni l’expression d’un révisionnisme ,ni un sentiment anti-français qui m’anime , mais juste un principe moral qui exige le respect du droit et d’équité , la vertu morale qui consiste dans la constance et ferme volonté de donner à Dieu et au prochain ce qui est leur dû ; en d’autre terme la justice .
D’autant plus que cette problématique a été mise dans les oubliettes de l’histoire alors qu’elle lie le Congo et la France .
Elle n’a jamais interpeler ni nos historiens , ni nos autorités politiques .
Sur ce je permets en ma qualité d’éclaireur d’attirer l’attention du président Sassou- Nguesso de porter un regard bienveillant sur ce pan douloureux de notre histoire, d’ériger une stèle en face des tours jumelles en mémoire des congolais et des frères africains morts dans des conditions atroces 103 ans après,pour la construction de ce chemin de fer..
La construction du chemin de fer Congo-Océan fut un « effroyable consommateur de vies humaines », comme le témoignent les écrits d’ Albert Londres ou André Gide dans Terre d’ébène et Voyage au Congo .
Ces derniers rappellent que la construction de la ligne de chemin de fer Congo-Océan a entraînée la mort d’environ 30 000 personnes en raison du travail forcé.
Qu’elle déchiqueta l’etre humain,chosifia l’homme au point d’y ni voir qu’une simple bête de somme vouée aux travaux forcés, aux supplices jusqu’à la saignée ,et trés souvent jusqu’à ce que mort s’en suive!
La publication du rapport de Brazza est venu réveiller des souvenirs macabres , des corvées qui marquérent la construction du chemin de fer Congo-Océan.
De Brazza ,cet humaniste, en fut stupéfait tout comme les autres observateurs qui suivirent sa trace.
La construction du chemin de fer congo-océan s’apparetent à un holaucoste.
Les chiffres les plus optimistes se situant comme nous l’avons déjà dit à prés de 30.OOO morts.
Quel horreur !
Les ravages du capitalisme furent à ce point indécents.
Ce psychodrame affecta l’ensemble de l’Afrique Equatoriale Française, qui envoyérent des cortéges d’hommes ; tant des centrafricains , des tchadiens, des camerounais, des gabonais à la construction de cette oeuvre coloniale mais dont le seul bénéficiare le Congo- Brazzaville aujourd’hui en tire gracieusement une rente.
Comment rendre la gratitude à tous ces hommes reunis sous un même label, travaillant sous les coups de fouets de ceux qui ont voulu les ténir en esclavage.
Excellence, monsieur le président Denis SASSOU-NGUESSO, il est temps de restituer la mémoire de ses hommes congolais et autres africains qui ont souffert le martyr du chemin de fer Congo-Océan , d’ériger un mémoriel sous forme de panthéon en reconnaissance à ses hommes qui ont donné de leur sang sous l’emprise d’une colonisation conquérante et parfois aveugle.
Aux grands homme la nation reconnaissante.
Car ,à défaut d’une compassassion finançiére le symbolisme d’un museum vous fera entrer dans la postérité.
Car, en honorant la mémoire de De Brazza ,vous avez voulu montrer l’humanisme de ce colonisateur d’un autre genre.
Mais il vous faut mettre sur la balance d’autres génies au risque de laisser une balance déséquilibrée.
Armand Mandziono Butélézi le vindumuneur musi nzo congo