LES LARIS SONT- ILS VRAIMENT DES TRIBALISTES OU LES DÉLIRES SULFUREUX D’UN DEBAT.

Ntumi et Kagame qui de l’oeuf ou de la poule est ne le premier – YouTube

Les laris sont-ils vraiment des tribalistes ou les delires sulfureux d’un debat. (youtube.com)

A la suite de la publication par le Nzoisme d’une vidéo intitulée

« Ntumi et Kagame qui de l’œuf ou de la poule est né le premier.

« ,faisant état de la brouillamini dans la région du Pool, la toile s’est enflammée notamment sur la plateforme comité de liaison l’une des plateformes parmi les plus importantes sur la place de paris pour ne pas dire la plus grande au regard de la qualité des débats et des échanges .

Le Nzoisme se désole de la dérive des échanges issus de cette vidéo n’honorant point l’esprit retors de ceux qui se sont servis de ce document pour nourrir leur fantasme et entretenir des propos malsains, nauséabonds, qui mettent à mal la  question de l’unité et de la cohésion nationale ,qui sont les ferments de notre site  j’ai cité le  NZOÏSME.

Le Nzoisme a fait  un morceaux choisi de ce débat, et se fait fort de le retranscrire dans ses colonnes afin de vous édifier.

Jugez en par vous même.

En partant de la vidéo, et stigmatisant Ntumi, ils prennent appui sur le cas d’Adélaïde Mougani pour  faire une généralité.

SUIVEZ DONC LES DERIVES!

Début des échanges

Interlocuteur A

Loool!!! MDRRR!!! ! N’oublié, mon cher neveu dona que, adélaïde, est une femme LARI!!! Donc, ses enfants sont avec elle, et mangent, comme si, de rien était!!! C’EST ÇA L’HYPOCRISIE, ET LE CYNISME,  DES LARIS, APRÈS C’EST POUR PARAÎTRE , AVEC LES MAINS PROPRES, DEVANT LES GENS!!! Eloge l’intrigant!!

Interlocuteur B

Ses  enfants  faits avec  Diawara  sont   donc  toujours  parmi  nous ?

Interlocuteur C

Ah bon ! Quoi Les enfants de Diawara  Ange  sont  mariés  

avec  les gens de  ce  pouvoir  qui  a assassiné  sauvagement  leur  père,  

a  exhibé  son  cadavre,  et  l’a  entérée   dans  une  fosse  commune  à  la  tiémé !  Ils n’ont  pas  été  capables de  reprendre  le  flambeau  de  leur  père.  N’ est  ce  pas  une  trahison,  mon oncle  Euloge ? Y a t’il un  congolais  pour  nous  confirmer  cela ? Quelle  honte !

Marion Mandzimba: Oui, ils sont toujours parmi, nous!!! Et même, bien mariés, avec des hommes ou femmes qui sont dans le pouvoir, et FRANC- MAÇON, EN PUISSANCE!!! LES LARIS SONT MAUDITS À VIE AU CONGO BRAZZAVILLE, À CAUSE DE LEUR TRAHISON ANCESTRALE, DONC( AVEC FULBERT YOULOU)!!! Eloge l’intrigant…

[25/03 à 1:32 AM] Marion Mandzimba: Tout  à  fait : Adélaïde  a fait  partie d’un  système  criminel: n’est  ce pas ?

D

Un cas particulier et généraliser chez tous les laris, c’est le tribalisme primaire et gratuit des congolais arriérés qui ne s’efforcent pas à quitter le tribalisme

E) Je m’éloigne toujours des raccourcis politiciens. Dire que « tous les laris » sont englués dans le tribalisme me semble relever de l »ethnicisme. On sombre soit-même dans ce supposé tribalisme attribué aux Laris que l’on pretend pourtant combattre pour se faire bonne conscience.

C’est un discours idéologique dangereux que d’essentialiser un groupe ethnique. C’est le premier acte du génocide : essentaliser et passer à la solution finale contre « les sangsues et les vermines ».

Ton correspondant, auteur du SMS incriminé, reprend naïvement à son compte le discours colonial qui a diabolisé et partcularisé les Laris-Kongos au point d’attribuer par simplifications idéologiques une essence ethniciste au matsouanisme. Le but étant d »enfermer ce mouvement panafricain dans le larisme afin de l’eloigner du nationalisme congolais. D’où la scission suscitée par les colons français entre le matsouanistes Kongo-laris et les factions non Laris-Kongos de ce mouvement de libération nationale.

L’élite congolaise ne connaît pas sa propre histoire. Elle est totalement désarmée sur le plan intellectuel quant à la compréhension du fait Lari et du rapport de celui-ci avec non seulement l’ordre colonial (État colonial) mais aussi avec l’état postcolonial. La question dite « Lari » est une invention coloniale reproduite par l’état postcolonial. Et, pour certains, vilipender le supposé tribalisme Lari- Kongo c’est acquérir une sorte de certificat de citoyen non-tribaliste. Et, c’est la posture de ton ami, auteur de ce SMS. Celui-ci étale toute sa méconnaissance du fait Lari et du rapport de celui-ci à Bas-Congo et le Pool. Nous avons pourtant ce jour un exemple patent de tribalisme d’ État véhiculé par le régime actuel au Congo-Brazzaville.

Roger.MVOULA.MAYAMBA

Iterlocuteur C rebondit): Pour moi, ce discours, c’est toujours chercher des bouc-emissaires!!! POSONS NOUS LES VRAIES QUESTIONS: QUELLES SONT LES CAUSES DU MALHEUR DES LARIS, ET DE LA REGION DU POOL. EN PARTANT DE YOULOU, MASSAMBA DEBAT, ET IL Y A PEU DE TEMPS AVEC BERNARD KOLELAS, PÈRE, ET PARFAIT KOLELAS FILS… Donc, il y a aucune responsabilité, venant des LARIS??? PARCE QUE, TRIBAL, D’ABORD ENTRE EUX, À SAVOIR, LARI, ET KONGO. Après, le DÉNI, aussi, des FAITS peut se donner bonne CONSCIENCE!!! Tu en penses quoi??? Loool!!! MDRR!!!

Interlocuteur D) renchérit): Le tout- saufisme est un sentiment ou slogan tout sauf le Pool, partant du colon jusqu’au néo colon incarné en personnes noires. Au Congo toutes les ethnies jouissent de ce sentiment,  se masturbent les cerveaux et Dieu fait le contraire de leurs sentiments. Dieu a un accord particulier avec les gens du Pool, Il est au point de les rétablir, les quelques années qu’il ya eu le plein emploi et le bon vivre, ce ne sont que les périodes où les hommes du pool ont été au sommet de la destinée nationale. L’inverse n’existe pas. Le progrès passe par eux, Pascal Lissouba l’a reconnu :  » Le Pool est la locomotive du Congo « . Dits à ces aigris que Dieu a décidé en leur faveur et c’est acté, vous le verrez très prochainement.

Interlocuteur C poursuit ): ÇA POUR MOI, CE SONT DES PAROLES MESSIANIQUES, MON TRÈS CHER NEVEU DONA!!! JE RECONNAIS CET ANCIEN NARRATIF QUE, L’HOMME DU POOL EST UN BON GESTIONNAIRE DE LA CHOSE PUBLIQUE, AU SORTIR DES ANNÉES DES INDÉPENDANCES, PARCE QUE MAJORITAIREMENT REPRÉSENTÉS AU POUVOIR POUR REMPLACER L’HOMME BLANC DANS L’ADMINISTRATION APRÈS LES ANNÉES 6O!!! MAIS AUJOURD’HUI, LE VILI, LE KOUNI, LE BATÉKÉ, LE KATANGAIS, LE POUNOU PEUVENT BIEN GÉRER, LE PAYS AVEC DES RÈGLES DE démocratie BIEN ÉTABLIES ET BIEN RESPECTÉES PAR TOUS!!! IL FAUT ARRÊTER AVEC CE DISCOURS messianique,  DANS L’IMAGINAIRE DU LARI, QUI SERAIT identique AU MESSIANISME JUIF DONT EUX, ILS AURAIENT TOUS LES DROITS, SUR D’AUTRES PEUPLES DU MONDE, MON TRÈS CHER NEVEU DONA OLIVIER!!! C’EST TOUJOURS AGRÉABLE ET INSTRUCTIF D’ÉCHANGER AVEC TOI!!! Ton très cher oncle Éloge l’intrigant Puaty

I nterlocuteur B SOUTIEN les niaiseries de l’interlocuteur C

Vous avez totalement raison et il faut initier une solution radicale au problème Lari.

Il faut absolument trouver les moyens d’expulser les Lari du Congo. L’exemple du Rwanda est un modèle du genre. 

Il faut, au besoin, les exterminer. 

Les détournements, c’est eux, la mauvaise gestion, c’est eux, les élections mal organisées, c’est eux, l’école en lambeaux c’est eux, l’insécurité c’est eux, les hôpitaux en faillite c’est eux, l’administration corrompue, pléthorique et incompétente, c’est eux, les voiries défoncées c’est encore et toujours eux… 

Quel mal n’auront-ils pas fait, quel délit n’auront-ils pas commis pour mettre la république en danger. 

Et, cerise sur le gâteau, ils se battent pour le parti, ce qui entrave dangereusement la marche du Congo.

Il faut peut-être suggérer un référendum pour régler le problème Lari qui empêche le bon fonctionnement du Congo.

INTERLOCUTEUR BITALA : Ça veut dire quoi tout ça.vilain canard  . Ta haine des  laris n’ a d’egal ta cacritude. Imbécile heureux !

Interlocuteur E : Papa OLIVIER

Ton tonton fausse l’analyse scientifique en sombrant dans l’essentialisme, lequel n’est pas soluble dans la science. Il n’y a pas une mentalité Lari, il y a autant de Laris ou des Vilis que de mentalités laris et Vilis. Sur le plan culturel ou anthropologique, le Lari-kongo  natif de Pointe-Noire est différent du Lari originaire de Bacongo ou de Mindouli. Leurs moeurs sont d’abord le reflet de leur environnement familial et sociétal respectif.

Je suis tenté de dire que ton parent sombre d’autant dans un subjectivité outrancière que la tentation est grande qu’il puisse glisser inconsciemment ou consciemment dans un ethnicisme anti-Lari. Il me paraît difficile de prolonger et d’échanger sur le plan intellectuel avec ceux qui diffusent ce type d’analyses superficielles.

 Cela dit, il y a des conflits dans toutes les communautés ethniques. En 1959, certains Bakunis de Dolisie avaient mené des expéditions punitives à  l’encontre des originaires de ce que l’on nomma autrefois le Niari Forestier (actuelle région de la Lékoumou et la partie Forestière du Niari constituée de Mossendjo, Mayoko et Divénié) à la suite de la victoire de Pierre Goura, un Bayaka de Sibiti, sur Simon-Pierre Kikoungha Ngot aux municipales de Dolisie. Les bandes de jeunes Bakunis furibards et mauvais perdants, ne supportant pas la victoire d’un Bayaka de Sibiti à Dolisie, avaient  infligé des violences physiques aux populations du Niari Forestier. Mon défunt père, Pascal Mvoula, et son ami, Basile Mapingou, le père de Marc Mapingou, n’avaient pas été épargnés par ces violences au seul motif tiré de leurs origines ethniques et de leur engagement politique auprès de l’Abbé Fulbert Youlou.

Dans une optique identique, StephaneTchichiélé a quitté subitement le PPC de Félix Tchicaya pour avoir été traité d’esclave au seul motif tiré de ses origines Vilis du continent. Des élites Vilis et Yombés issus de cette contrée (Bilinga, Bilala et Mvouti) ont été frappés d’ostracisme parce que ceux de la Côte (Diosso et Loango) revendiquaient avec ostentation leur descendance de la lignée royale de Ma Loango. Tchichiéllé a été donc victime de la structure hautement vassalisée de la société vili.

Ton tonton est englué dans des simplications politiciennes et des raccourcis qui l’éloignent de la rigueur scientifique. Il s’inscrit dans la pure tradition d’une partie des élites congolaises engluées dans une subjectivité outrancière se situant aux antipodes de la rigueur scientifique. 

Vous ne pouvez pas analyser l’Etat postcolonial congolais sans convoquer l’Etat colonial dont il est le dérivé, il ne pouvait se reproduire qu’en empruntant les mêmes mécanismes de domination instaurés par sa devancière au nom de l’entreprise coloniale. Et, traiter ce que ton tonton nomme  » il y a un problème Lari » dans une discutable subjectivité sans interroger le rapport de cette question dite Lari à la situation coloniale, cest fausser l’analyse. 

Ton oncle est enfermé dans des simplications politiciennes comme comme une partie des élites dites intellectuelles et dirigeantes congolaises. Je comprends. Salut.

Roger MVOULA MAYAMBA

Interppelation de l’interlocuteur A à roger Mvoula: Il faut dire à roger Mvoula qu’il est dans le déni.

Roger Mvoula réagit :Cher frère OLIVIER

Ton oncle invoque une sorte d’essence nuisible Lari sur le champ politique. Au soutien de ses dires, il prend appui sur un autre raccourcis tiré de la phrase « mbula mama ku », alors que celle-ci doit être analysée sous l’angle social bien que des implications politiques ne sont pas à exclure. 

Ton oncle s’enferme amplement dans l’approximation, donc l’événementiel, et qui ne peut  être regardé comme un support décisif dans la compréhension du fait politique ou sociétal.

Une chose lui échappe et c’est ceci :

Les Laris-Kongos ont été si diabolisés par l’entreprise coloniale dans le contexte du matsouanisme et par l’Etat postcolonial que beaucoup d’entre eux ont validé une essence nuisible de leur ethnie, ils en sont pleinement convaincus et vivent dans l’autoflagellation permanente. Ils estiment que vilipender leurs « parents ethniques » est la meilleure façon de se faire accepter par les autres, cest à dire les non Laris-Kongos. Et, l’abbé Fulbert YOULOU n’a pas échappe à cette sorte d’autoflagellation lorsqu’il fait déporter plusieurs matsouanistes radicaux dans le nord du pays afin de se faire accepter par les élites dirigeantes non originaires du Pool en se présentant comme un acteur politique transethnique éloigné du tribalisme pour avoir puni et dompté les siens.

C’est sous cet angle qu’il convient de comprendre la proportion très élevée des Laris qui s’en prennent à leurs parents, et c’est le cas de cette femme, même si l’on ne peut nier l’injure mbula mama ku très repandue au sein de cette communauté.  

Je vais t’étonner Olivier : ma mère est de Sibiti et cette expression injurieuse du « mama ku » est aussi très répandue chez les Bayakas. Ceux-ci, à la moindre escarmouche, disent avec une rare facilité  » ngua wei » ou  » tsota wa ngua ye », ou « Nguaa », c’est à dire « mama ya ngué » et  » mbula ya mama ya ngué ».Et même chez les Vilis  » songulia ku ». 

Cette injure de  » mbula mama ku » prend une ampleur particulière chez les Laris-Kongos parce les locuteurs diffuseurs de la langue Lari – il faut y ajouter des non laris parlant cette langue urbaine – sont très nombreux au regard du nombre élevé des originaires du pool dans l’espace urbain, et que par ailleurs, le Lari est devenue la troisième langue vernaculaire de notre pays après le Lingala et le Munukutuba. Il en découle forcément et tantôt faussement la circonstance qu’ils sont particuliers. 

Je ne prends la défense d’aucune communauté ethnique mais je m’efforce toujours de comprendre et d’analyser les faits sociaux sans passion ni subjectivité exacerbée.

Roger MVOULA MAYAMBA

INTERVENTION De L’INTERLOCUTEUR BITALA

Très bonne analyse que celle de Roger M’voula. Il met en relief la quintessence du problème Lari/ Congo.

En effet,le colonisation, à l’instar d’un chef de famille soucieux de garder la main sur sa communauté,a mené des études monographiques et anthropologiques dans les colonies.

Les Congo/ Lari furent identifiés et repérés comme des résistants à l’ordre colonial .

Cette perception fut décelée dès le 15 siècle par les Portugais.

Kimpa vita est la figure tutélaire de cette résistance.

Elle fut brûlée avec un enfant sur le dos.

Et les Portugais découvrirent un royaume florissant qui n’avait rien à envier aux leurs.

Les kongo/ laris étaient à la fois des alliés et des concurrents pour les Portugais,de par leur rayonnement.

Le royaume périclite avec la traite des esclaves,puis ce sera la fin avec la bataille d’Ambuila.

Mais la bataille continue avec Kimpa Vita. Avec la colonisation française,les études anthropologiques et sociales confirment cette réalité et les kongos sont mis en index.

Car,il va y avoir des nouvelles figures de la résistance dans cette période coloniale, Mabiala ma Nganga, Mbiemo , Matsoua.…

Ce dernier sera exilé  en bagne en Guyane où il mourra ,pour couper court à ce mouvement de résistance.

Dans cette période qui précède la décolonisation,les Kongos/ laris sont sans leader.

Alors que émergent au sein des autres communautés des leaders comme kikounga N’goh, Tchitchelle, jacques Opangault…

Se sentant en manque de leader,les Kongos vont solliciter Abbé youlou,le rare instruit pour suppléer à l’absence de Matsoua.

Ce sera la rupture entre Laris ,car certains ne votent pas pour youlou, attendant le retour de Matsoua.

Et,une fois au pouvoir, youlou est obligé de les exiler dans le nord,car ils sont un caillou dans sa chaussure.

Voici la raison fondamentale.

Et, youlou a la chance d’avoir incarné la droite,car l’air du moment était contre le communisme alors que jacques Opangault était d’obédience socialiste.

Donc les griefs du passé auxquels s’ajoutent son statut de Curé n’ont rien arrangé aux affaires de Youlou,car Simone de Gaulle ne voulut pas de lui en tant que curé.

Et,il faut dire que youlou n’a toujours pas été en odeur de sainteté avec ceux qui sont allés le chercher et l’on fait président,a savoir les Aimé Matsika .

De là , la messe était dite pour le Curé qui s’est fragilisé avec le projet du parti unique,et avec le retour au pays des anciens étudiants de la FEANF tels que ,Pascal Lissouba , Lazare Matsokota , Ndalla Graille et Ambroise Noumazalaye…, qui revêt d’un projet socialiste en harmonie avec le climat de la décolonisation Les rivalités se sont aiguisées au sein de cette diaspora venue d’Europe qui aboutira l’assassinat de Matsocota considéré par d’aucun comme le plus brillant de la promotion et pressenti à remplacer son oncle Youlou . C4est de là que le pays partira en vrille .Ce drame va s’aouter à la tragédie de la guerre de février 1959. L’action cumulée de cette jeunesse avec le front syndical à la tête duquel se trouvèrent julien Boukambou et Aimé Matsika précipitérent la chute de Youlou.

On demanda alors à Matsika de présenter son gouvernement pressenti comme le remplaçant de Youlou. Mais l’homme n’eût guère un égo démeusuré.Il ne voulut pas en faire une vanité personnelle, et orienta son petit monde vers Massambat-Débat , cet ancien président de l’assemblée nationale en retraite politique et qui fit l’unanimité.

Massambat -Débat appela Lissouba comme premier ministre, puis Ambroise Noumazalaye par la suite qui tout deux étaient loin d’être les Laris !

Moralité de l’histoire :

les Laris sont-ils aussi tribalistes que le laissent entendre nombre de supputations ?

Non,assurément pas.

Pour preuve, si le président Fulbert Youlou, Lari de son état, n’avait pas signé le décret de recrutement dans l’armée en tant que réserviste du jeune instituteur Sassou Denis ,dont le nom avait pourtant une consonance Mbochi, ce dernier ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

Il n’aurait jamais connu le destin qui est le sien. C’est indiscutable !

Mieux le jeune réserviste de l’époque, se vit offrir sans ostracisme ethnique la chance de même faire partie de la délégation officielle se rendant en Chine au coté du président Abé Fulbert Youlou.

Que du haut de son perchoir le pré- cité vienne nous contredire !

On voit bien que l’anti- Lari s’est désespérément installé au Congo.

Pour avoir dominé la vie nationale de bout en bout : artistiquement, intellectuellement,administrativement que politiquement ,le Lari est devenu la tête de turc(tête de poux).

Il a fini par cristalliser les haines. Est ce sa faute?

Non. On nourrit toujours un double sentiment à l’endroit d’un major,du premier d’une classe. Il est jalousé, à la fois admiré et détesté !

C’est une loi d’airain,une loi de la nature due au caractère pécheresse de l’humain.Le « tout sauf Lari » est donc quelque chose de naturel bien que cela ne soit point normal .

N’y a t-il pas un dicton qui dit « qu’on ne jette une pierre que sur un arbre qui porte des fruits » !

Cette haine du Lari s’est tellement incrustée que Mokoko en période pré -électorale en vint publiquement à dire que les Laris, c’est des revanchards, » Et ce dernier n’eût guère justifier ses allégations,resta sur des simples préjugés. Que diable les Laris lui auraient ils faits ?

Quand on sait que certains Laris demeurent ses soutiens usqu’auourd’ui comme Hérvé Mahika, Marcel Nguitoukoulou, Abbé Yanguissa ,Nkeoua Brice alias Mushikanda dia pool pour ne citer que ceux -là

N’ est-il pas MOKOKO qui voulut déposer un Lari,Milongo,en l’occurrence !

La haine envers les Laris date de la nuit des temps,car ces derniers sont considérés par des conquistadors blancs comme  » des nationalistes » donc contraires aux intérêts étrangers.

On confond ici nationalisme et patriotisme ; d’ailleurs les deux pouvant se cumuler !

On leur préféra les » mbochis » , hommes du nord plus malléables à leurs yeux, et épicuriens car portés essentiellement sur le vin et la chair, que préoccupé par la chose publique, l’intérêt collectif.

Ainsi,la haine du Lari est ante- diluvienne ,distillée depuis l’époque ancienne et s’est répandue au fil du temps.

Si cette haine de Lari leur est commune, chacune des autres ethnies y va cependant de sa propre raison.

La haine des mbochis pour les Laris n’ est pas la même que celle des autres minorités peuplant le congo,qui se sont sentis longtemps étouffés par l’emprise et le monopole Lari.

La démocratie et la libération de la parole a amené en surface ces diverses minorités d’hier à revendiquer leur place,au nom d’un égalitarisme dévoyé.

La haine des mbochis aux Laris relèvent d’un autre chapitre,d’une rivalité séculaire et politique. Deux coqs ne pouvant résider dans une même basse -cour!

Et quand le blanc s’y mêle dans une logique du diviser pour mieux régner,en jetant son dévolu sur le mbochis, parce que suffisamment, »menfoutiste, » à ses yeux, alors on comprend le carma de l’homme du pool !

En conclusion,on comprend bien que l ‘homme du pool soit fiché « S  » au quai d’Orsay .

Il ne pourra jamais compter sur l’appui d’une force extérieure en l’occurrence de la France pour accéder à la magistrature suprême.

Son dossier est marqué de sceau rouge !

Heureusement que le jeu de rapport de forces intérieures importe.

Le Sénégal vient de le prouver, que ce n’est pas toujours le candidat pro occidental qui gagne, mais plutôt un candidat anti système.

Les juifs ont survécu au régime Hitlérien comme les Laris survivront bien au régime de Sassou.

A 80 ans passés,le compte à rebours a bien commencé,il n’y échappera point.

A sa disparition,les cartes seront rebattues,ce sera soit la nation à  reconstruire soit la partition  pure et simple du pays, mais en aucun cas ,on  ne se laissera mener par le bout du bout du nez. Car ,démographie et puissance sont corrélativement liées,vont ensemble.

Et,les Laris sont quantifiables en nombre comme la tribu la plus importante d’un point de vue démographique.

Entendez le pour dit !

Qui rit le premier rira le dernier.

On ne se laissera plus jamais marchés sur les pieds.

Autre argument à  l’emporte-pièce avancé dans ce débat » beaucoup de cadres Laris sont aux côtés de Sassou  » !

Bien sûr qu’on a des Laris de service qui portent le pouvoir de Sassou.

Cette argument cache-sexe a souvent été sorti du chapeau par les détracteurs, comme si il y a les bons d’un côté et les mauvais de l’autre.

Alors que ça a toujours été ainsi dans l’histoire des hommes.

La collaboration sous Vichy, vous savez ce que c’est !

Des français qui travaillaient pour le compte de l’occupant au détriment des autres français ! Et ,les harkis, c’est quoi,ce sont des algériens qui ont retourné les armes contre d’autres algériens pour le compte de la France.

on connaît leur sort aujourd’hui.

Alors,arrêtons avec les arguments du Café de commerce, »les arguments à 2 balles » .

Qui vivra,verra !

Les Laris n’ont pas vocation à demeurer les souffre- douleur de la République.

S’il faut que ça passe par la division du pays, ça passera là il n’ y pas d’état d’âme à se faire surtout quand c’est des vies humaines qui sont enjeu.

Le Pool se suffit à lui-même,il a exactement la même taille que le Rwanda.

Un divorce,ce n’est jamais bon, mais parfois on est obligé de passer par cette voie.

A bon entendeur !

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