Livre de Claude Alphonse NSILOU VF
N’SILOU CLaude,Alphonse,le thuriferaire des temps modernes (youtube.com)
Monsieur Alphonse Claude N’SILOU, nous fait part de sa pensée dans un ouvrage intitulé » n’ayez pas peur la démocratie va prévaloir ».
Que faut-il retenir de cette compilation ou il aborde tour à tour la question de la démocratie de la gouvernance au congo de l’unité nationale et de la paix.
Si l’on peu convenir avec lui sur le désaastre national et la nécessité impérieuse de panser les plaies ses conclusions et préconisations sont aux antipodes du peuple souverain martyrisé .
Tel un arracheur des dents monsieur N’SILOU se ment à lui même oubliant que le congo est devenu un condonium à la fois du fait de la presence des rwandais tant décrié aujourd’hui et des nombreux autres lobbies notament les libanais.
Le pays est balloté de toute part mettant à rude épreuve la cohésion et la survie de la nation.
Il n’est donc pas un éphémisme de dire que le congo est dans la merde.
En sortant du bois et livrant votre pensée
je suis totalement tombé des nues.
L’équivoque est levée sur votre personne.
Aussi longtemps ,que vous n’aviez pas parler on vous prêtait quelque vertu.
Au fond vous êtes dépouillés.
Nul besoin de porter des lunettes pour voir votre nudité .
A travers votre attitude d’un point de vue psychanalytique, on décèle deux personnages:
Le premier, c’est celui d’un individu vivant dans une bulle, dans un monde stratosphérique ,déconnecté de la réalité , vivant dans un monde virtuel où il affabule ,cherchant à appréhender la réalité avec ses propres lunettes or, le monde congolais n ‘est pas un monde virtuel!
C’est un monde réel traversé par des courants de pensées qui sont l’expression des courants d’opinions fondées sur la lecture que les uns et les autres se font de la lecture à partir du prisme de la société civile dans laquelle ils vivent.
La deuxième position , c’est celle d’un courtisan patenté, celle de jean Baptiste POCQUELIN alias Molière qui écrivait sans cesse des théâtres, des textes pour plaire et s’attirer les grâces du prince; celle d’un courtisan zélé attribuant des brevets de vertus à celui qu’il veut deïfier.
Votre livre est un quantique , un paquet de louanges chanté à la gloire de celui dont le visage effraie pour avoir causé des plaies béantes sur le corps de la nation.
En le considérant à la foi comme « comptable » selon vos propres termes et celui qui devra corriger ses propres torts et ceux de ses prédesseceurs,vous pointez du doigt le coupable.Vous indexer la culpabilité de l’homme en ce que l’on est pas comptable de rien on est toujours comptable de quelque chose, en l’occurrence d’un passif.
Et les enquêtes d’opinions tentent à confirmer que le passif de votre figure tutélaire est lourd, très lourd pour avoir réduit les congolais à la mendicité, instiller une haine tribale,une haine instillée communautairement et détruit le tissu social.
On ne peut voir en une personne être une chose et son contraire, être coupable et être sain pour répararer ses propres torts.
Vous êtes dans un oxymore, vous faites cohabiter de chose contraires; lorsque ce dernier éxalte la grandeur de sa défunte fille, Edith BONGO, à qui le congo ne doit rien au détriment des grandes figures historiques comme Youlou, Massambat-Débat, Opango ,n’est ce pas une bêtise humaine qui s’assimile à du tribalisme avéré?
Souffrez qu’on vous dise que vous souffrez d’une cécité pour ne pas remarquer cela.
Vous appartenez à la race des intellectuels et élite dévoyée que le philosophe assimilait à la trahison des clercs; ces intellectuels qui ont fait le choix de trahir la défense des valeurs intemporelles , éternelles comme l’amour du prochain ,le pardon , la béatitude , la fraternité transcendantale.
Vous avez choisi de vous coucher devant le prince pour ramasser quelques pécules, nous comprenons votre choix, mais croyez -nous que cela ne vous honore point.
Vous appartenez à la minorité aveuglée par la boulimie du pouvoir et les priviléges qu’elle apporte.
Vos biens matériels étalés au grand dans Brazzaville sont les signes ostentatoires de celui qui a tronqué la morale pour la luxure.
Armand Mandziono Butélézi le Vindumuneur.