ALAIN MABANCKOU L’ ÉTONNANT OBJECTEUR DE CONSCIENCE DE LA SAPE.

Franchement, c’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler ni assez de jugement pour se taire dixit le vieux sage korobo Matsouaniste.

Celui qui donne au pauvre n’éprouve pas la disette, mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions.(proverbes 28-27)

Mais que s’est il passé dans la tête de l’écrivain sapeur objecteur de conscience Alain Mabanckou dont la sortie médiatique hasardeuse a heurté plus d’une conscience patriotique?

permettez qu’on vous rafraîchisse la mémoire en vous rappelant ce que vous n’ignorez pas  , Le contraire de la misère ce n’est la richesse c’est le partage et, le partage est l’un des codes des sapeurs partant de Bacongo à Paris.

En scrutant de fond en comble vos propos ,vous mettez l’accent sur l’investissement des sapeurs en France.

Vous démontrez par là votre sécheresse intellectuelle et votre méconnaissance de ce mouvement urbain né à bacongo, pour des raisons purement politique ostracisant les laris.

Les sapeurs ne se sont pas assignés un destin d’immigré traditionnel à l’image des population maghrébines et de l’Afrique de l’ouest.

En revanche ils viennent donc en France pour trouver un ascenseur social ,que le pouvoir de Brazzaville leur a toujours refusé  à travers l’accès aux crédits exclusivement réservés aux ouest -africain et aux libanais, au marché de travail ostracisé par le clientélisme politique et ethnique.

Ils se sont toujours donnés comme visé de se constituer un patrimoine matériel chez eux autrement dit au Congo, en utilisant les ressorts que leur offre l’immigration temporaire et spontanée ,en ayant toujours à l’esprit la perspective d’un retour au congo. Cette perspective explique les fondements de leurs vacances assidues au Congo .

Plusieurs tentatives de théorisation de ce mouvement ont pris pied en partant du sociologue Gandoulou  passant par Gilbert Goma dont vous même ,vous avez sponsorisé la présentation de son livre au GYPS votre café préféré au châtelet-les Hall oubliant que le fief de la sape est devenu château- rouge,tous cela ne sont que des représentations épistémologiques, l’approche funeste du pouvoir cherchant à enfermer cette jeunesse de bacongo dans un exercice de récupération politicienne et , à l’ enfermer dans un exutoire, pour la sortir de l’espace de revendication politique, en leur offrant futilement une tribune lors des défilés officiels.

Le but est donc d’enfermer le jeune Lari dans l’égarement absolu et total .

Il est du devoir de l’intellectuel avisé que vous êtes, que de déceler les malices d’un pouvoir pernicieux et pervers au lieu de vous attaquer au maillon le plus faible de notre communauté .

Il serait plutôt de bon aloi que vous créez un pont entre la misère et l’espoir, au lieu de prendre une posture de lâcheté face au vrai mal qui

mine la société congolaise et qui à un nom ,celui de monsieur Denis Sassou-Nguesso et ses acolytes.

Armand Mandziono ButéléziButsindi bua Butsiéleka bua Vindumunu ba Ngungu wa kala mu kuenda kunkirika.

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