Monsieur le président de la république,
C‘est avec un profond respect,révérence et grand respect que je me permets de m’adresser à votre haute bienveillance pour vous exposer la situation dégradante , indécente de la désacralisation de la fonction d’état par vos collaborateurs ainsi que celle de la jeunesse que vous avez appauvri sciemment en la privant d’éducation afin de mieux la manipuler et jeter l’opprobre à la sape qui est devenue un exutoire pour cette dernière.
Monsieur le président ,
Un homme qu’on ne peut persuader est un homme qui fait peur.
A entendre le narratif de la jeunesse congolaise vous êtes un saint mal entouré, un roi termite permettez- moi l’expression, appréciation pour ma part que je trouve très erronée , mais avec deux guerres successives je comprends le traumatisme de cette jeunesse brisée qui n’a plus de repère.
Il est temps que vous trouviez une solution à ce quiproquo comique , dont vous êtes le principal metteur en scène depuis plusieurs décades, puisque le choix de vos collaborateurs reléve bien de vous monsieur le président.
Après votre retour au pouvoir autoritaire je pense qu’il est du devoir du citoyen et du militant de la cause démocratique que j’incarne de porter à votre connaissance cette persistance et insoutenable désacralisation ,de la fonction d’état par vos collaborateurs , de cette perdition de la jeunesse que vous avez nourri d’espoir en déclarant l’année 2024 année de la jeunesse, mais hélas meurt de chagrin.
, Croyez-moi il ne s’agit pas d’une autopsie mais bel et bien d’une radiographie de la désacralisation de la fonction d’état par vos collaborateurs qui n’a jamais existé dans l’histoire de notre pays qui a pris essence sous votre règne .
Monsieur le président Pour votre gouverne , en s’appuyant sur les leçons de l’histoire de notre pays me référant aux années 70 marquées par l’avenement du PCT aux affaires publiques, début de votre éclosion politique dont le déclic fut votre accession le 10 mars 1975 à la fonction de ministre de la défense et de la sécurité, qui fit de vous le grand artisan de la déclaration du 12/12/1975 et qui marqua le début de votre accession au pinacle et ce jusqu’à ce jour.
Pour donner plus de contenu à mon propos, je me permets monsieur le président de rappeler quelques faits et anecdotes historiques, concrets , précis,non provocateur car l’ensemble de l’édifice politico -administrative ,militaire ,culturel et social dont vous
êtes l’héritier , le digne et fidèle continuateur s’est effondré sous vos yeux et vos pieds alors que , vous aviez pris solennellement l’engagement d’y veiller contre toutes dérives ,mais malheureusement
vous en êtes devenu le premier pourfendeur .
Même si pour la jeunesse vous êtes perçu comme un saint , en vous trouvant mille et une excuses , monsieur le président
Permettez, que je puisse vous dire que cela est la conséquence du déficit d’éducation relative au mauvais partage des savoirs et des pouvoirs à cette pépinière, dont vous avez rompu les valeurs et traditions depuis les évenements tragiques de mars 1977 qui a coûté la vie au cardinal Emile Biayenda , au président Alponse Massambat -Débat ainsi qu’au camarade président commandant Marien Ngouabi votre frère et compagnon .
En tant que bon soldat formé sous le sceau de la dignité , de l’honneur et de la loyauté vous avez été incapable, monsieur le président de vous faire hara kiri pour le bien être de la nation , vous le soldat le plus gradé jusqu’à ce jours des forces armées congolaises, qui a frôlé la dignité de maréchal à l’occasion du forum national pour la paix de janvier 1998 marquant votre triomphalisme , vous avez préféré privilégier au grand dam vos intérêts égoïstes et personnels , pour le bien de votre clan au détriment des congolais qui ignorent la vraie nature des accords qui vous lient au Rwanda , et qui s’apparente a la NAKBA.
Ouvrant de facto la voie à votre condamnation populaire pour félonie et haute trahison.
En, usant de mon droit le plus élémentaire à la citoyenneté, je me permets monsieur le président de vous adressez , par avance mes vœux de félicité pour les fêtes du 13,14,15 Août ,marquant notre accession à la responsabilité pour laquelle vous êtes au commande depuis quarante années sur les soixante quatre .
Veuillez croire monsieur le président à l’expression de ma très respectueuse considération .
Armand Richard Mandziono