Changement de paradigme social au Congo-Brazzaville : quand l’ascenseur social tombe en panne, les « parisiens ou mikilistes » exultent et créent une classe sociale de fortune.

Il fut jadis, un temps, au Congo-Brazzaville, où l’ascenseur social s’obtenait par la réussite scolaire, oui, il y a de cela bien des lustres.
Mais, chemin faisant, mutatis mutandis, l’école n’est plus un facteur de mobilité sociale, du fait de l’effondrement du système éducatif, dû aux politiques hasardeuses des gouvernants congolais.
Dès lors, la nature ayant horreur du vide, le désengagement de l’État dans la sphère publique, le chômage massif des jeunes issus des couches sociales populaires, ont créé l’instinct de survie chez beaucoup, les poussant inexorablement à l’aventure en occident, et ce, au péril de leur vie.

À la recherche d’un eldorado, afin d’apporter un peu d’éclaircie dans une grisaille sociale souvent assombrie, la vie en dehors du Congo, pays comparé à une prison à ciel ouvert, semble devenue plus qu’une évidence pour beaucoup.
En effet, si certains parents « aisés », investissent plusieurs millions de francs cfa dans l’espoir de garantir un avenir meilleur à leurs progénitures, d’autres, plus démunis, prennent le risque de vendre parcelles ou autres biens matériels, en espérant être remboursés un jour par leurs enfants, si tant est que l’aventure envisagé à l’étranger peut s’avérer fructueuse.

À défaut donc de jouer au loto, ou à « qui veut gagner des millions », le pari de l’aventure en occident est devenu le jeu de hasard favori de plusieurs familles, en quête d’un ascenseur social qui leur donnerait accès à différents étages de la société congolaise.

Une fois en occident, beaucoup d’entre eux deviennent de véritables pourvoyeurs de capitaux pour leurs familles, par des transferts d’argent, via Western Union ou MoneyGram, réglant au passage tous les problèmes de la famille au sens large : parents, frères et sœurs, cousins et cousines, neveux, oncles, tantes, etc.
Désormais, être « parisien » ou « mikiliste », dans le langage trivial congolais, est devenu un statut social, à défaut d’avoir emprunté la trajectoire classique du cursus scolaire qui, autrefois était le chemin balisé menant à la réussite sociale.

Par ailleurs, si chaque « retour » au pays, est pour certains un moyen de renouer avec la fibre familiale, il est cependant pour beaucoup l’occasion d’exhiber l’arsenal vestimentaire acheté au prix de durs labeurs, et des chaussures JM Weston que le français moyen ne peut s’offrir, au vu des prix exorbitants.

Ces « mikilistes », déscolarisés pour la plupart, profitent du vide laissé par l’élite intellectuelle congolaise, font des émules dans chaque rue de Brazzaville ou de Pointe-Noire, attirant sur eux des regards d’admiration profonde de la part de la gent féminine, déjà vulnérable socialement, et prête à se livrer à la moindre sollicitation.

À ce titre, certaines vacances au pays ne sont en réalité que des séjours qui s’apparentent au tourisme sexuel, mais aussi à un défilé de mode, avec des jurys de quartiers, décernant le trophée du meilleur « mikiliste » à celle où celui qui arborera plus de vêtements de marques aux yeux du grand public.

Ce changement de paradigme social, suscite malheureusement de la frustration chez les diplômés sans emplois, et un sentiment de revanche sur fond de règlements de comptes auprès de la nouvelle catégorie sociale, celle des parisiens.

Au terme de cette approche sociétale, il appert que le phénomène du « parisianisme » s’est massifié au fil du temps avec le désengagement de l’État dans la gestion de la chose publique, la fissuration du système éducatif, et donc avec la volonté des pouvoirs publics d’illetriser les nouvelles générations, désormais livrées à elles-mêmes.

Oui, l’incompétence notoire une fois de plus à l’origine des maux, et au cœur du malaise, voire de la violence sociale au Congo-Brazzaville.

Fredy St-Christian Dounat

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NZOÏSME :MODESTE BOUKADIA OU LE THEÂTRE BOUVARD.

WA WUNA YOKELA , dit souvent le vieux sage Korobo Matsouaniste.

En écoutant monsieur BOUKADIA MODESTE dans EBAKA -SHOW, on se croirait au théâtre  Bouvard

Ce grand théâtre Parisien où Philipe Bouvard aimait à amuser la galerie .

MODESTE BOUKADIA  , est- il donc ce bouffon ,  ce personnage qui est en charge de divertir un prince par ses plaisanteries à l’instar de Jean Baptiste POQUELIN alias Molière ?

Car ,  BOUKADIA , par son passage à la case prison lui a prétendument donné l’onction de vite devenir célèbre et donc rendre captif son discours.

Il se trouve qu’il n’est que une   personne    niaise et ridicule , quand il considère que SASSOU -NGUESSO , doit de son propre gré, de sa propre volonté se convier à une table ronde  , en comptant sur l’appui de ses amis extérieurs.

Ces bêtises en  énervant excitent les gens à rire , car il y à là quelque chose de grotesque et d’un peu fou.

Certes ,on peut dire que monsieur SASSOU- NGUESSO  ment , mais dire que BOUKADIA ne ment pas ,quand il sait sauter d’une branche à une autre tel un singe, sait se tromper lourdement .

« Le dossier sur la conférence internationale du Congo, est sur le bureau du FMI » aimait il à dire et  marteler pour convaincre les plus  naïfs !

Le voilà subrepticement parler de table ronde  et compter sur la seule volonté de monsieur SASSOU , qui a de nombreux amis à l’étranger.

Tournant sa veste sur l’idée de la conférence internationale qu’il avait tant miroité au peuple congolais (zéka tsombé za kéla Mbaku) littéralement en vain.

De deux chose l’une , soit il joue les amuseurs publics en pensant que monsieur SASSOU -NGUESSO, peu de sa seule volonté abdiquer de sa constitution actuelle  , pour revenir à celle de 1992 qu’il à écraser  du pied !

Soit alors,  il est dans le jeu malsain  d’être le ver dans le fruit de la résistance en France en vendant du vent et toutes les illusions qui vont avec .

Nous attendons toujours que monsieur BOUKADIA justifie de  sa présence dans une des  photos de SASSOU-NGUESSO , lors de sa victoire militaire en octobre 1997 .

Car,  l’idée de conférence internationale,  il l’a trouve en sortant de prison sur le terrain de la diaspora en France; idée qu’il finit par phagocyter ,

L’idée s’est retrouvée  étouffer dans l’œuf, en s’en accaparant comme Harpagon , et devenant faussement la figure de proue ,

Il en écartera le Ministre Jean Luc MALEKAT , une autre figure de proue  ,  qui animait le même thème avec toute son équipe , avec qui  , il aurait du pourtant  former un bon tandem , si seulement  sincérité il y avait.

L’idée de conférence internationale se trouve ruinée.

MODESTE BOUKADIA , s’est tué de lui même par sa fourberie , son narcissisme  grégaire , en voulant tout ramener  à sa personne .

Alors , qu’il ne connaissait ni les tenants,  ni les aboutissants de ce dossier.

Quelle honte !

Tel un loup chassant en meute ,il entrainât avec lui nombre de congolais de la diaspora dans son égarement .

Or, seul un rapport de force compte en politique , et le rapport de force se construit . il est le produit d’une imagination fertile  des gens acquis à la cause.

C’est la capacité à mettre en place une dynamique ,  capable d’inverser la tendance.

Le rapport de force pour ainsi dire est une capacité de nuisance , qui permet  d ‘infléchir l’autre ,  de le voir abdiquer  ou de concéder des parts entières de concessions. c’est ce qu’on appelle le compromis historique lorsque il y a ni vainqueur , ni vaincu.

Les accords d’Évian entre l’Algérie et la France sont là pour nous instruire sur ce que peut être un compromis historique.

Or, monsieur Modeste BOUKADIA ,vient galvauder ce que signifie le contenu intrinsèque du compromis historique d’ ou l’idée de théâtralisation

Le rapport de force n’est donc pas le verbiage éhonté  , qu’on écume dans un média alternatif, surtout de la part d’un prêtre défroqué.

Modeste BOUKADIA est bien  le personnage qu’évoquait Jean Paul Sartre dans une de ses nombreuses citations  » Je déteste les victimes quand elles respectent leurs bourreaux »

Nous ne sommes pas encore sorti de l’auberge avec des personnages si lugubres.

YA LUBU NINI NWETA NWETA ,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

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REPORTAGE AU COEUR DE LA RESISTANCE OU LA COMEDIE J.B. POQUELIN ALIAS MOLIERE

Sachez vous éloigner car  ,  lorsque vous reviendrez à votre travail , votre jugement sera plus sûr ( Léonard de Vinci )

Les conseils de l’ennui sont les conseils du diable retorque le vieux sage Korobo Matsouaniste.

Quelle mouche a t elle  donc piquée  notre  frère  , grand journaliste Cyr MAKOSSO et consorts ?

Mais que  se passe – t- il   ?

Ont- il la berlue !

On à de la peine à imaginer pareil égarement de la part d un  média comme ZIANA TV supposé avoir le discernement , quand ses analyses  souvent raffinées , cultivent la soif de l’écouter.

En sortant de son discernement et en parlant de manière azimut d’un sujet comme celui du procès qui se déroule à Paris , a propos de l’Ambassade et du procès en cours. il met les pieds dans le plat.

Il fait un pied de nez à l’éthique , laquelle veut que le secret de l’instruction ne soit pas divulgué a des fins de garantir l’impartialité et de  ne pas influencer la décision des tribunaux.

En organisant , cette mascarade de reportage  intitulé au cœur de la résistance , on est bien dans le délit d initié  , qui permet à la partie adverse ou partie ennemie de connaitre ce qui s’est concocté.

Il s agit  de donner du grain à moudre  à la partie adverse .

Cela rappelle bien des méthodes d’infiltrations que eurent à utiliser le tandem TAPIE -SARKOZY ,  pour influencer la décision d’arbitrage au bénéfice de Bernard TAPIE  contre le Crédit Lyonnais.

C’ est la méthode dite méthode de la taupe , qui permet de vendre l’ information pour quelques avantages substantiels au dépend de la clarté,  de l’équité nécessaires dans tous procès

Nous ne sommes  pas encore sorti de l’auberge .

YA LUBU NINI NWETA NWETA IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

 

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CHRISTOPHE MOUKOUEKE, ELOGE POSTHUME OU LE DINDON DE LA FARCE ?

Chers compatriotes ,

L’avenir ,c’est du passé en préparation(Pierre Dac) mais le vieux sage Korobo Matsouaniste renchérit , une bonne tête vaut mieux que cent bras.

Wa fwua wa toma , littéralement  ce qui revient à dire la  mort  embellie , qu’une fois mort on devient subitement beau et bon , dépourvu et blanchit de tous  pêchés.

Pourquoi les congolais aiment toujours tricher avec leurs consciences ?

Toutefois la réalité et la vérité nous rattrapes.

, Christophe MOUKOUEKE ,n’est il pas de ceux qui ont avili  le pouvoir du Président Pascal LISSOUBA ?

N’est-il pas celui -là même  ,  qui en plein ivresse du pouvoir convient à  une réunion  ici à Paris , où après un premier échange avec tous les membres et sympathisants de l UPADS     , demandât en  pleine salle aux non ressortissants du NIBOLAND de déguerpir ?

Conclusion, tant que les congolais s’entêteront à tricher avec  leurs consciences, le rendez avec l’histoire ne restera  que chimérique. une pire utopie.

NTSIMU NI MAYELA , la mémoire  source d’intelligence.

YA LUBU NINI NWETA NWETA ,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

A bon entendeur salut !

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L’émergence en Afrique : un style incantatoire ou une particularité irréversible du temps ?

 

L’émergence a remplacé dans la phraséologie gouvernementale des États africains, le concept de développement, au point où sur les 54 États africains, 52 ont un plan d’émergence à l’horizon 2025 ou 2035.
De ce point de vue, il semblerait qu’il soit devenu le nouveau concept clé du projet anciennement appelé « développement économique ».
On peut donc s’interroger sur les raisons de ce changement de nomination, sur la transition entre la notion de pays en voie de développement, et de pays émergents.
Déjà autour des années 60, les pays du tiers monde étaient appelés « pays sous-développés », mais progressivement, on a substitué ce terme en « pays en voie de développement », puisque probablement le concept était connoté trop péjorativement.
Et depuis, le concept de pays en voie de développement est devenu statique, le sous-développement étant un état de fait, le transformer en un concept plus dynamique de « pays émergents », permet de donner l’illusion que les choses sont inscrites dans un processus en mouvement.
Mais lorsqu’on observe ces plans d’émergence, une fois qu’ils rentrent dans la phraséologie gouvernementale, et une fois que quelques fonds sont levés pour les financer, ces pays ne mettent pas sérieusement en œuvre les réformes structurelles préalables à ces plans.
Ceci dit, ils passent leur temps à vendre un concept au lieu d’en faire un concept opératoire, car la plupart de ces plans échouent dans leur structuration, et a fortiori lors de leur mise en œuvre.
En effet, la mise en œuvre de ces plans exige de la rigueur, du suivi, des préalables et de véritables modèles pour transformer ces économies structurellement, en tenant compte de leurs spécificités.
Après quelques années d’expérience, l’on se rend compte qu’on est plus dans un style incantatoire, dans un effet de mode pour faire croire aux imaginaires que les choses changent ou qu’elles vont changer, et l’on essaye de vendre un nouveau concept qui coûte assez cher, à l’image du plan sénégalais qui a coûté, 13 millions de dollars, en effet les cabinets internationaux qui détiennent ces plans, les vendent aux pays africains à des prix d’or.
On a donc l’impression de tourner la même roue depuis les plans de développement de 1945, et ces pays passent leur temps à faire du passé des autres leur propre avenir.
Oui, ces plans d’émergence sont identiques, parce qu’ils sortent de la matrice d’un même prescripteur, ce ne sont pas des productions endogènes, mais une croyance dans la matrice supposée être le seul secret de la réussite.
La question du développement à l’occidentale est donc réductrice, il faut repenser l’économie africaine en dehors du formalisme néoclassique, en envisageant une vision plus large qui consiste à interroger : quelles sont les projets de société et de civilisation que l’Afrique doit articuler, dans une dimension économique, culturelle, politique et symbolique.
Malheureusement, les nations africaines, bien qu’elles soient diverses, sont pour la plupart emprisonnées dans des téléologies ou des injonctions civilisationnelles, tous les chefs d’État africains estiment qu’ils doivent engager leurs pays dans le défi du développement économique ou de l’émergence.
Cette obsession est devenue leur principal « télos » : faire accéder leurs nations dans la modernisation d’une Afrique ancienne et traditionnelle, qui doit entrer de plain-pied dans dans la modernité.
In fine, l’on remarque que ces pays ont adhéré à ces concepts comme étant la finalité de leurs aventures societales, alors que d’un point de vue méthodologique, il faut d’abord opérer une critique de ces concepts, à savoir qu’est-ce que ces notions recouvrent, quelles sont leurs implicites philosophiques, comment cette modernité s’est instituée philosophiquement ailleurs, il faut donc poser ces cadres de référence et les interroger, avant de se lancer dans des projets au demeurant inadaptés.

Fredy St-Christian Dounat

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COUP D’ETAT EN GUINEE , LE SILENCE COUPABLE DE TÉLÉ CONGO.

 

Dans l’univers congolais, il est traditionnellement interdit de prononcer certains mots tels que : coup d’état, insurrection, soulèvement, etc, au risque de faire entorse aux règles établies par le pouvoir en place.

La boîte aux mots interdits par la dictature de Brazzaville, est un véritable coffre-fort mural de sécurité, conçu pour lutter contre la déstabilisation d’un régime qui a fait de l’arbitraire et de la coercition ses principaux chevaux de bataille.

Ceci dit, l’attitude de Télé Congo, se murant dans un silence ahurissant au lendemain de la mise aux arrêts du désormais ex-président guinéen, Alpha Condé, s’inscrit dans la roadmap ou la feuille de route édictée par le gouvernement congolais.
Alors que toutes les chaînes de télévision du monde s’empressaient de diffuser les images montrant l’intervention militaire guinéenne, mettant un terme au troisième mandat du président déchu, Télé Congo a jeté son dévolu sur la discrétion en bottant en touche.

Si selon le champ juridique le droit à l’information se décline différemment, dans le jargon politico-congolais, le droit à certaines informations, est un luxe et un totem réservés aux initiés.
En se drapant donc dans cette posture devenue favorite,

Télé Congo, réputée pour être l’orfèvrerie au service du pouvoir de Brazzaville, a failli à sa mission du droit d’informer les congolais.
En effet, l’accès à l’information a pour objectif de garantir aux congolais, la mise à disposition de tout évènement, de tout fait, et tout jugement par tous les moyens tels que la télé, la radio, la presse écrite, etc…

Mais, au-delà de ce silence coupable, ce qu’il faut retenir après une lecture limpide entre les lignes, c’est la survivance de ces instruments nocifs au service d’un pouvoir despotique, prêts à oblitérer la vérité, ou à arborer des éléments de langage, dans le but perpétuer un régime devenu lancinant.

Aussi, l’appréhension du mimétisme, et la peur de voir le peuple congolais s’inspirer de l’armée guinéenne, ont influencé la ligne éditoriale, voire les choix rédactionnels de Télé Congo, dans les dernières heures qui ont suivi l’annonce de l’éviction d’Alpha Condé.

Qu’à cela ne tienne, les signes avant-coureurs qui annoncent la fin d’un règne sans partage, sont de plus en plus palpables, et même si l’armée congolaise est un autre dispositif au service du pouvoir, il y a fort à parier que du côté de Mpila, la fébrilité est désormais de mise, convaincu que le danger pourrait surgir de partout.

Cela étant, la santé fugace d’un chef d’État désormais condamné à des soins palliatifs, une crise financière devenue insoutenable, un peuple bâillonné et qui n’en peut plus des pratiques accablantes de ses bourreaux, sont autant d’indicateurs qui expliquent le mutisme de la télévision congolaise, et qui selon toute vraisemblance n’augurent pas des lendemains paisibles pour la dictature de Brazzaville.

Hasta la victoria siempre !

YA LUBU NINI NWETA NWETA ,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

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ALPHA CONDE: LA DECHEANCE D’UN HOMME QUI S’EST RENIE. QUELLE LECON POUR LES AFRICAINS ?

Novembre 2000, Alpha Condé, l’opposant téméraire et déterminé depuis Sékou Touré, est arrêté sans que ne soit levée son immunité parlementaire et accusé de complot contre la sûreté de l’état par Lansana conté qui a pris le pouvoir après la mort de Sékou Touré.

L’émoi est immense dans les milieux panafricains de Paris. Je décide alors de rencontrer Pierre André de Wiltzer, vice-président de l’Assemblée nationale, député de l’Essonne, qui a demandé au gouvernement français de prendre des mesures de rétorsion contre le pouvoir de Conakry.

Le Parlement de la francophonie, dont il est le président de la commission politique, a condamné cette arrestation jugée arbitraire, et même envoyé une mission officielle en Guinée dont il a fait partie. Il me reçoit dans son bureau du Palais Bourbon, décoré aux ors de la république. Son propos ne varie pas dans l’interview qu’il m’accorde : le soutien à Alpha Condé est sans ambiguïté. Malgré la mobilisation de la communauté internationale, dûe au solide réseau de ses relations politiques, rien n’y fait, Alpha Condé est condamné à 5 ans de travaux forcés : une parodie de justice. Mais il en sera élargi plus tôt du fait de la pression de la communauté internationale.

À sa sortie, il entreprend un voyage en Afrique, aux USA et en Europe, où il rencontre des personnalités politiques et autres acteurs de premier plan, pour expliquer la situation de son pays, notamment la volonté de Lansana Conté de s’accrocher au pouvoir.

À son retour, à Paris, je l’appelle et le rencontre, à son domicile, à Paris, en juillet 2002.

L’ancien dirigeant de la FEANF me clame son opiniâtreté de combattre le pouvoir dictatorial qui sévit dans son pays.

Le Panafricain qu’il est estime que ce genre de pouvoir retarde le développement du continent et doit donc disparaître.

Quant aux élections, il conditionne la participation des partis de l’opposition par la mise en place d’une commission électorale indépendante.

Mais à son arrivée au pouvoir, c’est le paradoxe, il met sous le boisseau tous les principes de démocratie qu’il brandissait comme étendard de son combat. Incapable de s’en accommoder, il savoure sa puissance dans l’arrogance et le mépris de ses compatriotes. Pour couronner sa dérive dictatoriale, le tripatouillage de la constitution pour se maintenir au pouvoir va en être l’un des points saillants. Ivre de gloire illusoire, nourri aux chants de sirènes de ses thuriféraires, il lui faut davantage prouver sa puissance comme certains de ses pairs par le rituel du troisième mandat, cette ultime figure chorégraphique de la danse des hommes-dieux, indispensables et irremplaçables, sans lesquels la vie dans leurs pays s’arrête. Aussi comme pour dire, une pour la route jusqu’à la finitude !
Le coup d’état qui l’a emporté, quoi qu’il ne soit le meilleur moyen d’impulser la démocratie, a été salué par de nombreux Guinéens et Africains d’autant qu’il y a des douleurs qui valent la peine d’être vécues. Et Alpha Condé n’en pense pas moins, lui, qui m’avait avoué que « lorsque les forces politiques d’un pays constatent qu’elles n’ont aucune chance d’arriver au pouvoir par voie démocratique, face à un pouvoir qui verrouille tout le système, il ne leur reste qu’une seule alternative : le recours aux armes « .
Une nouvelle page de l’Histoire de la Guinée s’ouvre. Est-ce à dire qu’elle est porteuse d’espoir au regard du passé récent de ce pays, caractérisé par de soubresauts politiques qui n’y ont pas apporté de significatifs changements ?

Rien n’est moins sûr. Mais au delà de la Guinée, cette interrogation vaut également pour la plupart des pays africains où souvent les nouveaux pouvoirs perpétuent les pratiques de leurs prédécesseurs qu’ils vouaient aux gémonies ou font pire. Frantz Fanon, en 1961, dans son livre « Les damnés de la terre », au lendemain des indépendances, dénonçait déjà cette attitude des nouveaux pouvoirs en Afrique qui reproduisaient les mêmes formes de violence que le pouvoir colonial : pouvoir coupé de la population, répressif, sécuritaire, tribaliste, bâillonnant la population, monopolisant la sphère politique, captant les richesses du pays, etc.
Les épisodiques velléités de changement en Afrique de l’ouest, aussi prometteuses soient-elles, ne constituent pas encore un courant prépondérant au plan continental.

L’Afrique centrale, elle, est quasiment bloquée comme le montre Jean-Marc Essono Nguema dans son livre  » L’impossible alternance au pouvoir en Afrique centrale ». Il démontre comment les pouvoirs en place, dans les pays de cette zone (Congo, Gabon, Tchad, Centrafrique, Cameroun, Guinée équatoriale), ont verrouillé les mécanismes institutionnels pour empêcher toute possibilité d’alternance.
La morsure est béante. Elle a commencé au 15 è siècle avec l’esclavage, puis par le partage de l’Afrique à Berlin, en 1885, qui a entériné la colonisation.

Les virtuelles indépendances de 1960, que l’on célèbre avec faste, ont engendré non des pays indépendants mais des « postcolonies », comme le dit si bien Achille Mbembe.
Pourquoi cette incapacité des Africains à vivre dans des pays dignes de ce nom où règnent la justice et la paix ?

Pourquoi cette addiction des dirigeants de s’accaparer du pouvoir jusqu’à le transformer en bien familial ou clanique, sachant que cela engendre des dérèglements sociaux et n’ouvre pas les portes du développement ?

Pourquoi leur insensibilité aux attentes de leurs compatriotes et à la marche du monde ?

La démocratie est avant tout fille de la rationalité, qui implique la Raison et une éthique collective. Elle institutionnalise la contradiction, la pluralité, comme facteur de créativité, et ne peut être portée par un homme-tout-puissant, un dieu incarné, qui régule à sa guise la société, distribue les prébendes pour consolider ses assises.

L’état, forme moderne d’organisation sociale, ne s’accommode pas du tribalisme, du népotisme, du culte de la personnalité, de l’accaparement du bien collectif par un clan. Que faire ?

D’où vient ce blocage ?

Est-ce, comme l’a écrit Valentin Mudimbe, « l’odeur du père » qui étouffe notre respiration depuis 1885, à Berlin ? Et comment sortir des mailles de cet odeur fétide et de cet étouffement ?

Est-ce la crise en Afrique du Muntu (homme) dont parle Eboussi Boulaga, et comment réhabiliter cet homme ?

Jean Marc Ela, lui, en parlant de « crise du regard », exhorte les Africains de se réapproprier leur Histoire.

Et avant lui, Cheick Anta Diop a mis l’accent sur la réappropriation par les Africains de leur conscience historique depuis la vallée du Nil, dans l’Égypte antique, non pour la gloire, mais pour penser le présent et se projeter dans l’avenir comme les Européens l’ont fait au moyen-âge en puisant dans l’antiquité gréco-latine, d’où la Renaissance, période de grandes conquêtes à travers le monde et de grandes avancées culturelles et scientifiques.

D’innombrables réflexions exhortent à la revitalisation de l’Afrique. Que faire pour les matérialiser ?

Comment le Japon, la Chine ou l’Inde ont-ils fait ?

À chacun d’y réfléchir. L’Histoire ne finit jamais.

Gilbert GOMA

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LE TRIOMPHE DES IDEES DU COMITE DE LIAISON

 

 

https://www.facebook.com/ministerede.lasape/videos/184703847033926

Dans le cadre de la continuité du débat sur la dictature éclairée le NZOÏSME , revisite  ce qui avait été les bienfaits de la dictature éclairée de part le monde.

Une monarchie est un pays, nation, ou empire gouverné par un souverain héréditaire disposant d’un pouvoir absolu ou constitutionnel.

Les monarques héréditaires ont été présents tout au long de l’histoire, se réclamant dune légitimité produite par la volonté divine., même dans les sociétés dont la structure n’était pas théocratique.

A titre de rappel le moyen âge a été une très longue période de l’obscurantisme où ne régnait que la loi du plus fort ou le règne politique relevait du droit divin. IL en  été ainsi des diverses    monarchies .

, La parole du  peuple était bâillonnait pour ne pas dire méprisée,  ce dernier  comptait   pour moins que rien ,  a l’instar du peuple congolais sous l’emprise du PCT cette organisation maffieuse criminel politico militaro administratif.

L’éruption des lumières en tant que mouvement philosophique et culturel  au XVIII siècles  se proposait  de dépasser l’obscurantisme et de promouvoir les connaissances.

Des philosophes et des intellectuels encouragent la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États  , donc à l’émergence d’une nouvelle pensée.

Ainsi  naquirent  les grandes figures de l’histoire de l’humanité comme  MONTESQIEU ET VOLTAIRE ,DESCASRTES ect.. ,  qui donnèrent au monde les plus belles leçons du  rationalisme cartésien   ,  elle s’est accompagnée de la floraison des idées ,  c’est ainsi que  l’homme s’est affranchi du poids de la religion en pensant qu’ il  pouvait  désormais se rendre  maître de son propre destin ,  et les lumières ont montré que la liberté de l’homme était une chose essentielle ,   c’est grâce à la force de ces idées que tous les régimes ont été combattus conduisant à la révolution de 1789 laquelle mènera  à la république , c’est dire combien compte la force des idées   .

L effacement de la monarchie absolue donnera naissance à la république,  mais la république naissante  avait du mal à s’implanter , et la dictature éclairée  à été le relais nécessaire pour une république balbutiante qui avait du mal à se construire et s’élever , entre la monarchie absolue et la république d’aujourd’hui  le despotisme éclairé  a été la mère  nourricière.

Car elle a tracée le sillon ayant permis à   la république de fleurir d’échapper aux crocs enjambes des monarchistes .

Sans Napoléon Bonaparte la révolution française aurait échouée lamentablement . Grace au coup d’Etat des 18 brumaire NAPOLEON ,  posa les prémices de la future république. Sa tache fut complétée par son neveu NAPOLEON III .

Après ces dictatures éclairées la république avait des raison  d’espérer .

C’est ce qui fut fait avec Adolphe  THIERS .

  NAPOLEON  Bonaparte   , a  donc montré les bienfaits du despotisme  éclairé,  parce que il a apporté à la fois la stabilité du régime  politique et la  prospérité sociale ,

Le code civil que régit la France actuel est l’œuvre de NAPOLEON  Bonaparte , qui fut le plus grand despote éclairé que la France est connue. Sans omettre les apports décisifs de son neveu avec l’organisation de la première exposition internationale qui a vu naître la Tour Eiffel.

La république va donc naître et les grands boulevard grâce à l’ingéniosité de Gustave Eiffel  du préfet HAUSSMAN .

Dans la période où le Congo est à la croisée des chemins, il est impérieux que le pays soit doté des institutions fortes avec un homme fort dévoué à l’action publique ,  différent des dictatures bigarrées .

YA LUBU NINI NWETA NWETA, IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

NZO NI NZO KWUA.

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UN AN APRÈS SON DÉCÈS, RETOUR SUR LA FIGURE EMBLÉMATIQUE DU PRÉSIDENT PASCAL LISSOUBA COMME FACTEUR LÉGITIMANT DU NIBOLEK POLITIQUE

 

La bipolarité symbolique Nord-Sud du champ politique congolais héritée des rapports marchands coloniaux et des affrontements de 1959 entre les sympathisants de l’Abbé Fulbert YOULOU et les partisans de Jacques OPANGAULT, a été assimilée à l’affrontement symbolique entre les élites du Pool et de la Cuvette. Cette configuration du champ politique a été bousculée en 1992 par l’irruption d’un nouveau bloc d’identification politique qu’est le NIBOLEK. Celui-ci, constitué des trois régions du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou, dans le Sud-ouest, s’est imposé comme la base électorale du Président Pascal LISSOUBA.

La compréhension du Nibolek en tant que bloc d’identification politique soutenu par une base électorale tri-régionale n’a fait l’objet d’aucune contribution intellectuelle distinguée, et les partisans de LISSOUBA n’y sont pas reste. Les réponses apportées par la littérature politique ne sont pas satisfaisantes, elles portent la marque d’une manipulation exclusivement politicienne pour avoir réduit la formation du NIBOLEK à un supposé machiavélisme, doublé d’un penchant ethnique, de Pascal LISSOUBA, et ce, dans le contexte de forte mobilisation partisane induite par la compétition électorale de 1992. C’est donc à tort que certains partisans de SASSOU-NGUESSO et de Bernard KOLELAS avaient accusé Pascal LISSOUBA d’être le concepteur intellectuel, l’organisateur en Chef de l’identité politique tri-régionale du NIbolek. Parallèlement, c’est en méconnaissance de l’histoire que certains originaires du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou accusèrent à tort les partisans Laris-Kongos de Bernard KOLELAS d’avoir inventé le vocable « Nibolek ».

Ces analyses et ses postures politiciennes ne sauraient résister à la pugnacité des faits. Elles ont toutes laissé de côté toute l’implication des populations de ces trois régions, l’engagement des masses urbaines du Grand Niari et surtout la cristallisation de l’élite de cette partie du pays autour de la figure emblématique de Pascal LISSOUBA.

Naturellement, de toute évidence, une identité géopolitique aussi large pose la question d’un au-delà de l’ethnie, voire d’un au-delà de la région en tant qu’entité administrative.

Cela étant, les manifestations sociologiques de la quête d’une identité sociale du “ Grand Niari ”, encore embryonnaire, ont été observables dans l’espace urbain, particulièrement à Bacongo à partir des années 1970. Ce quartier situé au sud de Brazzaville étant le point de chute des migrants du Grand Niari, mais aussi leur espace d’intégration sociale et de différenciation politique. Cette revendication identitaire est le fait des ressortissants du Nibolek qui s’installent à Bacongo à la suite des vagues d’émigration des années 1970. Ces nouveaux migrants se différencient ainsi des autres populations Nibolek natifs de Bacongo.

Les premiers sont les porteurs de cette nouvelle revendication identitaire du Grand Niari qui n’est pas encore le Nibolek politique, les seconds se considérant avant tout comme des urbains natif de Bacongo, attributaires d’une identité urbaine dont le facteur unitaire et valorisant est la langue Lari, ils ne pouvaient revendiquer un territoire identitaire, une aberration à leurs yeux.

Cette posture relève d’autant d’une évidence élémentaire que depuis les années 1930 les populations en provenance des pays du Niari s’étaient majoritairement installées à Bacongo, donc le territoire urbain du lari. D’autant que ce quartier s’est imposé comme l’espace d’intersection de l’ensemble du Groupe Kongo-Sundi et Téké du sud. Par effet d’entonnoir, il est devenu le creuset commun, le carrefour vertical du rameau identitaire Kongo au sens large. On devient Lari en tant que natif de Bacongo au-delà des origines ethniques des habitants de ce quartier.

Ainsi, le vocable « Nibolek » que certains Congolais croient remonter à la Conférence Nationale Souveraine convoquée en 1991, date en fait de 1979.

Cette année-là est crée à Bacongo une équipe de football dénommée Association Sportive Nibolek. Ses concepteurs sont de jeunes étudiants et élèves originaires du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou habitant le quartier. Cette équipe évoluant dans le championnat de Mwana-Foot avait séduit et conquis les populations de Bacongo, lesquelles appréciaient particulièrement son meneur de jeu appelé Pépé. Celui-ci formait avec Raoul KOMONO, un natif de Dolisie (qui jouait aussi dans Patronage Saint-Anne), un duo d’une rare efficacité qui donnait le tournis aux défenses adverses[1].

Au-delà d’une lecture événementielle attribuant faussement l’identité politique du « Grand Niari » au Président Pascal LISSOUBA, le champ social dans lequel s’affirmait la base sociale du Nibolek à Bacongo participait déjà de la formation d’une identité politique encore embryonnaire s’articulant sur l’histoire d’un ressentiment engendré par des frustrations accumulées pendant le “ règne ” des élites du Pool et de la Cuvette.

Elle tire sa genèse de l’éviction du Premier Ministre Pascal LISSOUBA et son remplacement par Ambrosie NOUMAZALAYE.

En réintroduisant les réseaux de solidarité hérités de leurs localités du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou dans l’espace urbain de Bacongo, donc Brazzaville la capitale, lieu du pouvoir et de ses symboles, ces nouveaux migrants recherchaient à travers l’équipe de football AS Nibolek une légitimation dans l’aire urbaine.

En 1992, le processus de démocratisation a ainsi offert le soubassement légitimant qui faisait défaut au Nibolek en tant qu’identité sociale, mais qui n’était pas encore le Nibolek politique, par le biais de sa rencontre avec pascal LISSOUBA.

Celui-ci s’est imposé historiquement comme le réceptacle autour duquel s’était polarisé depuis 1966 la frustration des élites du « Grand-Niari » dans leur désir de conquête de pouvoir avec à leur tête Pascal LISSOUBA.

L’expression « Grand-Niari » est instructive en ce sens, de ce qu’elle porte la marque d’une coalition des masses de la Bouenza, le Niari et la Lékoumou, même si des enseignants en faisaient aussi usage pour simplifier leurs enseignements sur la vallée du Niari, considérée comme le grenier du pays.

Naturellement, le Grand-Niari était plus qu’une région, un symbole, c’était un mana qu’incarnait Pascal LISSOUBA.

Celui-ci n’est que le porteur du ressentiment des populations et des élites de cette partie du pays.

Ce ressentiment s’est manifesté en 1992 en s’adossant sur le parcours de légitimité de pascal LISSOUBA, et ce, par le biais de deux types de capital. Il s’agit, d’abord, d’un capital culturel (premier Docteur d’Etat du pays, premier intellectuel de renom sorti du terroir du Grand-Niari). Ensuite, LISSOUBA avait un capital politique pour avoir été le Premier Ministre du Président Alphonse MASSAMBA-DEBAT, donc d’un régime qui avait amorcé l’industrialisation du pays). Ce double capital avait été accru par des faits légitimants tels que son éviction en 1966, la prison, la torture, la déportation et l’humiliation en 1977.

Son parcours de légitimité politique et son charisme personnel se sont imposés comme le référent légitimant du Nibolek politique, devenu sous son règne (1992-1997) un nouveau bloc d’identification du pouvoir aux côtés du “ Nord ” et du “ Pool ” politique.

Roger MVOULA MAYAMBA
Juriste

 

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UPADS , VISAGE DE L’IMPOSTURE DE L’OPPOSITION.

Wa wouna yokéla wa chingila ba ku tungindidi

tel est le dicton de la vox populi et le vieux sage Korobo Matsouaniste ,  renchérit, il ne faut pas employer ceux qu’on soupçonne , ni soupçonner ceux qu’on emploie.

La pérennisation de la traitrise de l’UPADS  par les jeunes pousses de cette organisation de traîtrise spécialisée pour la releve du Congo de  demain, n’est plus à démontrer , il n’y a qu’a faire recours à leurs  communications sur les réseaux sociaux pour mieux comprendre que  , les traître de la république ne sont pas prêts à lâcher le morceau , à  continuer la sale besogne de leurs anciens . tout est héréditaire au Congo .

L’Upads reste et restera un danger pour la démocratie au Congo tout comme le PCT son frère chamois, les jeunes générations portent l’odeur du père ainsi va le Congo.

De générations en générations on se transmet le bâton/

Cette autoflagellation n’a pas épargnée la diaspora .

Elle a longuement transpirée dans ses rangs jusqu’aux méandres dans les Assises de la Nation  ou Jean Luc Malekat, à incarné la figure idéale du putching- ball (DOUWELE) sans omettre que cette parodie d’union qu’a été les Assises de la Nation  souffrait d’une profonde blessure opposant les Upadesiens aux originaires du pool , qui précipita Benjamin Toungamani, à la retraite politique !

Et Magloire NDOBA dans le silence des mortels  , quand à Alexis Miayoukou, tel un prêtre défroqué se donne à cœur joie à tirer les ficelles des jeunes militants dont la figure de proue reste Faye MONAMA .

Certains rescapé du naufrage cri a tue- tête c’est le cas de Simon MOUSSOUNDA faisant la cigale .

On comprend dés lors que le sors était scellé d’avance pour ceux qui osaient lever la tête ,ce fut le cas de Parfait KOLELA  payant très cher de  sa naïveté.

Le diable est dans les détails dira le sage  Benoît MOUNDELO-NGOLLO,  MWUANDZ’ OLO PAMA.

Ekasukulu étsia !

YA LUBU NINI NWETA NWETA,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

NZO NI NZO.

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