LETTRE DE ZACHARIE BOWAO FACE AUX ALLEGATIONS DU MINISTRE DE LA JUSTICE AIME EMAMANUEL YOKA A PROPOS DE L’AFFAIRE DU 4 MARS 2O12

Dans une lettre adressée au secrétaire général du P.c.t (Parti congolais du travail), Pierre Ngolo, en date du 17 octobre 2012, à Brazzaville, l’ancien ministre à la présidence chargé de la défense nationale, le professeur Charles Zacharie Bowao réagit à la lettre du ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, toujours adressée au secrétaire général du P.c.t et publiée dans l’édition n°3235 de La Semaine Africaine du vendredi 19 octobre 2012. Voici l’intégralité de la lettre du professeur Charles Zacharie Bowao où il souligne que «sur le plan pénal, le juge d’instruction a reconnu l’illégalité de mon inculpation».
«Camarade secrétaire général,

Je viens de prendre connaissance de la réaction du ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, à ma déclaration du 7 octobre 2012 en réunion du bureau politique. J’en sais personnellement gré au ministre Aimé Emmanuel Yoka, qui confirme que je ne suis pas condamné, que je bénéficie pleinement de la présomption d’innocence et que je suis totalement libre de soulever les arguments de fait et de droit nécessaires à ma défense. Respect des droits humains oblige!

Je suis disposé à discuter, avec lui, en votre présence ou selon les modalités de votre choix, pour en tirer les leçons, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice et de la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays. Après tout, en tant que parti de gouvernement, notre responsabilité y est engagée. Pour le bien de nos populations, nous n’avons pas le droit d’amuser la galerie sur une situation aussi tragique que celle de ce dimanche 4 mars 2012. En attendant, j’appelle votre militante attention sur les points suivants:

1- Je n’ai jamais -alors jamais- refusé de déférer aux convocations du juge d’instruction. Au contraire, je n’ai pas reçu de convocation en bonne et due forme confirmant ma deuxième comparution à la date oralement communiquée, comme l’exige la bonne pratique en la matière. Encore que ce lundi 8 octobre 2012, j’ai récusé le juge d’instruction, par lettre adressée au premier président de la cour d’appel, avec ampliations à la chancellerie et au premier président de la cour suprême, par voie d’huissier.

Ce même jour, en fin d’après-midi, j’ai reçu une convocation pour le mardi 9 octobre 2012, à 10h. Ce n’est pas, par conséquent, à la demande du ministre d’Etat que le lendemain je me suis présenté au palais de justice, mais bien par respect justifié de la justice. De tout temps, j’ai toujours collaboré avec la justice, sans faux-fuyants.
En présence de mon conseil, Maître Brudey, Monsieur le juge d’instruction m’a convenablement reçu le mardi 9 octobre 20121, à l’heure indiquée, pour me notifier l’ordonnance par laquelle il se déclarait incompétent d’instruire cette affaire, en ce qui me concerne, renvoyant l’entier dossier au ministère public pour mieux se pourvoir.

C’est dire que sur le plan pénal, le juge d’instruction a reconnu l’illégalité de mon inculpation, en violation de l’article 154 de la Constitution, confirmant le caractère stupide et cavalier de l’acte qu’il venait de poser le 4 octobre 2012. Le ministre d’Etat le sait, dans le cas d’espèce, le juge d’instruction devrait préalablement se poser la question au demeurant préjudicielle de sa compétence avant de prendre une décision aussi gravissime qu’une inculpation qui, d’emblée, installe l’esprit dans la présomption de culpabilité.
Où est donc l’outrage à magistrat dont parle le ministre d’Etat qui semble occulter cet aspect d’illégalité de mon inculpation découlant de la violation de l’article 154 de la Constitution évoqué, illégalité au cœur de ma déclaration du 7 octobre 2012 en réunion du Bureau politique?

Ne l’oublions jamais, nul n’est au dessus de la loi, y compris les magistrats. La République est Une, et Nous ne sommes pas une République des juges.
Alors, quelles conséquences a t-il pu tirer de cette faute grave du juge d’instruction qui a violé la Constitution?

2- En tant que citoyen respectueux des lois et règlements de la République, j’attends éventuellement du garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, la procédure de ma mise en accusation devant la Haute cour de justice, puisqu’il semble établi, selon sa lettre, qu’après mes deux premières auditions à titre de simples renseignements, le juge d’instruction a retenu contre ma personne le délit d’homicide involontaire par imprudence, maladresse, négligence, inattention et inobservation des règlements.
Je tiens à signaler que, de toutes les hautes autorités politiques et militaires auditionnées, citées en référence par le Ministre d’Etat, à ce jour, curieusement, je suis la seule concernée par une faute pénale ayant conduit à la tragédie du 4 mars, ce que je ne puis accepter en mon âme et conscience. J’insiste qu’il s’agit bien dans cette triste affaire d’une responsabilité civile de l’Etat (donc collégiale ou collective) à caractère indemnitaire, différente de la responsabilité pénale strictement personnelle, et qui pèse sur moi.
Le ministre d’Etat, brillant magistrat de ce pays, est censé ne pas oublier qu’en matière pénale, la loi est d’interprétation stricte, et qu’en la circonstance, l’article 319 du code pénal évoqué trouvera sa juste application: Que ma faute personnelle sera établie. Ce dont je doute, fortement, convaincu d’avoir fait, en tant que ministre en fonction, ce que j’avais à faire, et du mieux que je pouvais.
Personnellement, je ne vois pas au travers de mes deux premières auditions à titre de simples renseignements, le moindre indice susceptible de faire de moi l’auteur de la tragédie du 4 mars… Non. Dans tous les cas, il ne m’appartient pas d’apporter la preuve de ma culpabilité. Voire!

La responsabilité morale, oui! Entendue ici sur le plan strictement éthique, elle procède du sens élevé du devoir politique, autrement dit une prise de conscience citoyenne qui fait assumer virtuellement à chacun, courageusement, sa part d’engagement dans la protection d’humanité, sans préjudice des exigences de l’Etat de droit.
Dans cette optique éthique, la tragédie de Mpila n’est donc pas, en tout cas ne devrait pas être, pour chacun de nous, un phénomène ordinaire, sur fond duquel seraient permises des discussions oiseuses.
Je suis dans une posture renouvelée de noblesse argumentative, à moins que le ministre d’Etat, brillant avocat, veuille bien entretenir une mauvaise querelle, celle dite des émotions, en divaguant ironiquement sur certains passages de ma déclaration, tirés à l’emporte-pièce. Par exemple, dans mon texte, je n’ai nulle part utilisé le concept de «responsabilité morale et collective en matière pénale». C’est de l’amalgame.

3. Oui, à son initiative, le lundi 8 octobre 2012 à 19h30 mn, le ministre d’Etat nous a entretenus à son domicile, mon épouse et moi. Il m’a recommandé, entre autres, l’attitude d’un agneau, lui qui, dans sa lettre, indique sans ambages, «qu’en matière politique, qui se fait agneau, l’opinion le mange».
Quelle belle pointe d’humour! N’est-ce pas une belle enseigne de la servitude volontaire procédant du droit d’aînesse…

En fait, n’est-ce pas cette «attitude d’agneau» qui m’a valu le matraquage médiatique organisé, soigneusement, par des loups pour me dévorer sans pitié, sur fond de déformation machiavélique de ma déclaration du 4 mars 2012? J’en parlerais en temps opportun.

De cet entretien et au regard de la lecture faite par le ministre d’Etat de ma sortie du gouvernement, suivie immédiatement de mon inculpation illégale, ma conviction sur la machination politicienne n’a fait que se renforcer. Je ne sacrifierais pas ma dignité sur l’autel du cynisme et du sadisme.
Je l’ai dit fermement, clairement et poliment au ministre d’Etat, non sans lui avoir recommandé, à mon tour, un peu d’éthique en politique, un tout petit peu quand même, juste un peu d’éthique. Voltaire en dirait plus et mieux…
Cette attitude du ministre d’Etat, pour le moins surprenante, est révélatrice, a contrario, de la frustration dont a toujours été victime l’imagination inventive (créatrice) et critique d’une élite qui a du mal à partager la culture de l’excellence, du mérite et la liberté de jugement, se cantonnant, par responsabilité plus que par conviction, dans ce qu’à travers une éthique contre l’armature du pouvoir, Etienne de La Boetie caractérise, avec pudeur et lucidité, comme étant l’expression de la servitude volontaire. [Discours de la servitude volontaire (1576), texte magnifique s’il en est, toujours d’actualité]

Camarade secrétaire général,
De toute évidence, je considère la lettre du ministre d’Etat comme aveu de la machination politicienne, hélas, devant une tragédie qui met le Congo à la croisée des temps. Une tragédie qui devrait être vécue comme l’amorce d’un temps de reconversion spirituelle d’autocritique nationale et de renaissance républicaine.
Pour ma part, sans préjudice pour la raison d’Etat, j’assume une démarche citoyenne; une démarche qui fait signe vers la mise en cause des égocentrismes et autres sectarismes, certes inavoués, mais pourtant bien perceptibles et agissantes.

Or, notre responsabilité collective n’est-elle pas d’offrir à la postérité une espérance débarrassée des anachronismes qui pulvérisent l’intérêt général et aliènent la noblesse du jeu politique? Et cela, dans un espace public où la tolérance positive est une promesse à tenir absolument où le sens de l’Etat est une quête inachevée.

Je n’ai jamais été en politique, dans la vie en général, ni pour la ruse de la raison, ni pour la raison de la ruse. Jamais. Ma condamnation par injustice se révélera histoire d’une ruse; mon acquittement ne sera pas une ruse de l’histoire, loin s’en faudrait.

L’histoire retiendra mon innocence. Bien cordialement!».

 

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CONGO , LE RÔLE DE L’ELITE EN QUESTION: ENTRE DOUTE ET PESSIMISME.

La republique du Congo  auparavant Moyen-Congo dans le cadre de l’ AEF a bénéficié de plusieurs aménités publiques et urbaines du fait de sa position géopolitique  de métropole  .

Cette position centrale lui a conféré des privilèges  dans tous les domaines de la vie d’un Etat  moderne  sans pour autant  qu’elle soit le résultat d’une pensée  endogène .

Ce qui peu- être, pourrait  expliquer les difficultés actuelles.

L’éducation qui est la base  de tout processus d’édification  et d’évolution  d’une nation  a permis au  Congo de faire bénéficier naturellement à toutes ses filles et fils  un niveau d’ instruction qui  lui aurait permis de figurer parmi les Etats les plus compétitifs du Tiers-Monde  .

Qu’est-ce-qui  peut être alors , à l’origine de cette déchéance ?

Pour apporter  une esquisse d’explication à cette situation , il serait judicieux de remonter dans le temps  et notamment  au début des années cinquante   qui marqua le début d’une  politique  d’émancipation  de l’ enseignement seconcondaire au Congo avec les inaugurations en 1951 du Lycée SAVORGNAN de BRAZZA dans le secteur de l’encadrement laïc  et  en 1953 du Lycée CHAMINADE par les pères  marianiste , dans secteur confessionnel ,  qui ensuite  avait conduit à  la présentation  des autochtones au diplôme d’Etat du baccalauréat , tout ceci consolidé  quelques année plus tard , notamment, en 1956  avec l’institution du FESAC ( Fonds pour l’Enseignement Supérieur en Afrique Centrale dont les enseignements débuterons effectivement en 1958, permettant ainsi aux autochtones  de poursuivre des études supérieures sur place , tout en ayant compétence sur tout l’ AEF  et ce jusqu’en 1971 date  de retrait de la tutelle  française  dans l’organisation et la supervision des examens et concours, au Congo particulièrement  .

L’année 1972 est celle de l’autonomie au Congo en terme de garant de la fiabilité des examens et concours dans cet type d’enseignement  bien que, signe d’indépendance sera le début d’ un processus riche en rebondissement  car le corollaire  de cette situation sera la nationalisation tous azimut de l’enseignement bien que déjà initié en 1964  par le MNR (mouvement nationale de la révolution) permettant du cout l’émergence d’une élite locale dans ce domaine au détriment progressivement de la catégorie des expatries occidentaux.

Ce qui aurait pu être interprété  comme une prise en main de la gestion  du domaine public  par nous même , a été plutôt l’occasion  pour les révolutionnaires qui s’étaient accaparés les règnes du pouvoir entre temps comme par coïncidence , de trouver  l’occasion d’exprimer  tous leurs talents longtemps ensevelis par contrainte, regorgeant , beaucoup plus de vices qu’ autres choses .

Se cachant sur des  fallacieux mobiles politiques, les gouvernants de l’époque  dissimulaient en réalité  leur incapacité à discerner les réelles enjeux  et les problématiques majeures devant contribuer  à l’émergence du Congo.

La maîtrise dogmatique des versets du fameux Livre Rouge de MAO ZEDONG qui était le facteur déterminant  dans les promotions sociales et professionnelles  au détriment de la compétence réelle et de l’expérience acquise  , relevait en réalité de  la limite du niveau d’instruction de ceux-ci , qui se composaient  de certains échoués de l’enseignement supérieur aussi bien de l’intérieur que de France ,  ayant profité de cette révolution pour s’accaparer de tous les titres et grades précieux de l’administration  publique, tout en se chargeant  de neutraliser  soit par la mort , soit par l’exil, soit par l’épuration , des véritables et dignes détenteurs de ses positions professionnelles.

Cette imposture qui a eu pour première conséquence aussi bien dans le civil que dans l’armée  l’initiation d’une politique  sournoise de cooptation  appelée YAKA NOKI- NOKI , ,qui aurait servi a un recrutement massive et inconséquent  dans le secteur public, des personnes  qui devaient servir à la fois au renforcement de la capacité  de domination de la classe politique sur ses gouvernés et par conséquent le peuple , pour mieux assoir la stratégie de clientélisme politique .

Cette politique qui a touché des domaines aussi sensibles comme  l’Enseignement et la Santé , est aujourd’hui à l’origine de la déliquescence des deux pivots de la société congolaise que sont le CHU de Brazzaville et L’Université  Marien NGOUABI .

On en point douter , il est hypothétique d’imaginer que les gens ayant une instruction limitée plutôt de favoriser la construction massive des écoles , on plutôt fait le choix d’initier des programmes de formation  caractérisés par des raccourcis , dans le cadre de la coopération bilatérale avec des pays progressistes   (URSS,CUBA ,ROUMANIE, BULGARIE, YOUGOSLAVIE, TCHECHOSLOVAQUIE,…) qui ne posaient aucun regard et n’exigeaient aucune condition sur les prés-requis des requérants.

Sur le plan locale on assiste à la baisse du niveau d’exigence au niveau des examens et concours en instituant des moyennes faiblement fortes ( 5 fort , 6 fort, 7fort  ,8 fort ,…) sans oublier l’astuce qui constituait à renaître de nouveau en se créant un nouvel âge  scolaire afin d’être en conformité avec certains  autres de leurs condisciples.

Pour  mémoire, nous allons nous appuyer sur trois cas pour illustrer  notre analyse :

-d’abord  en 1971  sous Henri LOPES , comme Ministre de l’Education , nous allons assister pour la première fois, à des négociations  pendant la délibération,  pour  a publication des résultats du BEMG  ou il était question d’une nièce du president Marien NGOUABI , ne rentrant pas dans le dernier carré normatif des admis  ; la boite de pandore etait ouverte ….

_ensuite  en 1973 , lors du des examens du baccalauréat , des incohérences furent relevées  sur  la conception d’un sujet de physique-chimie, par un brillant élève  du Lycée SAVORGNA de BRAZZA , devenu entre temps celui de « la liberation » du fait  zélateur  du President-Etudiant  Marien NGOUABI –quelle avance!!!- en physique nucléaire .

  • – enfin  en 1977,  à peine installé le colonel YOMHI OPANGAULT, President en exercice d’alors , du procéder  à une annulation de la session en cours du BEMG  pour fraude massive et généralisée dont l’origine n’a toujours  pas été déterminée à ce jour,  et procéder  à l’autorisation d’une nouvelle session dans les semaines qui suivirent .
  • Un autre élément pouvant justifier cet état de chose  est la situation des encadreurs , enseignants et autres , qui furent recruter massivement dans le lot  des recaler des différentes sessions de l’enseignement supérieur  sans  tenir compte de leur réelle capacité , mais dans le seul but de faire face aux urgences budgétaires publiques d’alors.
  • Cette anomalie  a eu des conséquences même dans le recrutement  du personnel de  santé de premier degré qui fut recruté  pour certains dans la rue et former sur le tard  en finissant avec des grades  administratifs  ne reflétant pas leur réel niveau de compétence et par conséquent  entrainant la déliquescence  du système sanitaire dont les drames sont observables aujourd’hui par le grand public  contre lesquels l’élite politique  pallie  en  évacuant certains privilégiés  à l ‘étranger aussi bien pour des soins d’urgences que  de routine (Maroc , Tunisie , Afrique du Sud , Inde , France,…).
  • Un peuple qui n’est pas suffisamment instruit  ne  correctement intégré les vertus d’une bonne  hygiène du corps , inversement , un peuple dont la santé est préoccupante  ne peut produire un rendement  suffisant pour son émergence faute  d’un affaiblissement des facultés  intellectuelles et physiques
  • .
  • Alors Peuple Congolais , vous comprendrez donc jusqu’ ou l’élite congolaise a fait preuve d’une conscience éhonté  , malgré l’avance acquise  par  les infrastructures  héritées  de l’époque coloniale ?
  • Face  à cet échec  généralisé , ces  dinosaures  ont-ils encore la légitimité de nous gouverner ?
  • Armand Mandziono, Nzoïste.

 

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DES ORIGINES POLITIQUES DE LA DIASPORA.

Depuis la nuit des temps l’exercice d’un art quelconque nécessite de passer par une période d’apprentissage qui peut être soit implicite soit explicite, cette initiation développe des réflexes pour celui qui la suit, en s’en servant comme un parchemin à partir duquel seront inspirées toutes ses œuvres .

Tout comme en sciences économiques , ou on parle d’écoles de pensées , en politique également ,on observe les mêmes règles c’est-à-dire les démarches qui caractérisent les acteurs politiques, trouvent leurs origines fondamentales dans les milieux qui ont bercé leurs premiers moments d’éveil civique tel un objet façonné par un artisan à partir de son moule , l’homme politique sera marqué tout au long de son parcours par des gestes et des mots qui lui permettront d’être identifié comme des empreintes digitales.

A partir de ces éléments, nous pouvons procéder à une transposition, permettant d’essayer de comprendre les atermoiements qui caractérisent la classe politique congolaise.

Il sied de rappeler que, depuis la liberté d’association accordée aux indigènes par la loi cadre de 1945 qui a donné naissance aux premiers regroupements syndicaux et politiques, créant du coup une ambiance d’émulation de l’élite locale, qui nous a conduit jusqu’à la proclamation de l’indépendance le 15 AOUT 1960.
En faisant fi de certains éléments et évènements qui ont émaillé cette période, nous nous bornerons d’apprécier les aspects politiques de cette époque.

Il est historiquement établi que quatre grands partis politiques se sont distingués lors de la signature des actes constitutifs relatifs à la proclamation de la République du 28 NOVEMBRE 1958 à savoir l’UDDIA, le PPC, le MSA, le GEPC dirigés respectivement par, messieurs Fulbert YOULOU, Félix TCHICAYA, Jacques OPANGAULT, KINGOUGA-NGOT.
Le multipartisme qui était de mise à cette époque a très vite connu ses premières insuffisances qui conduiront aux premiers arrangements entrainant de fait dès 1961, à une gouvernance monopartite dans un contexte multipartite et ce jusque finalement à l’adoption en Avril 1963 de ce qui semblait les caractérisé le mieux : le PARTI UNIQUE.
Puis vint le 15 AOUT 1963, la pseudo révolution avec l’arrivée des néo-barbares qui pourtant ont prétexté combattre le monopartisme mais qui finalement l’adoptèrent une année plus tard pour en faire au final une religion avec comme référence le livre rouge de MAO ZEDONG, le tout sous la protection soldatesque d’une jeunesse enivrée au chanvre indien sous les conseils des camarades cubains comme quoi la délinquance juvénile qui a été scandé tout le temps y trouvent ses origines.

Non contents de la part du gâteau qui leurs revenait , les plus jeunes des révolutionnaires décidèrent de débouter leur ainés par ce qu’ils appelleront le Réajustement de la Révolution, en instituant un cadre politique appelé CNR (Conseil National de la Révolution) prélude à la plus grande escroquerie politique de l’histoire du Congo, qui a été ,la création le 31 DECEMBRE 1969 du PCT qui fête d’ailleurs son demi –siècles d’existence cette année , cet avènement qui peut être comparé à un cyclone dévastateur dont les méfaits se font encore sentir jusqu’à ce jour .

La diaspora congolaise qui est constituée essentiellement des hommes et des femmes vivants en France est né aux premières heures des indépendances, est constituée majoritairement des étudiants et stagiaires envoyés pour se former et se rendre utile dès leur retour au Congo.

Pendant leur séjour, ceux-ci pour revendiquer leurs droits civiques se regroupèrent dans des association d’ étudiants congolais sous la férule de la FEANF ( FEDARATION DES ETUDIANTS D’AFRIQUE NOIRE FRANCOPFONE )

, cette macrostructure qui chapotait les associations de chaque pays était elle-même nourrit au lait du communisme , doctrine qu’avait adopté plusieurs Etats dont le Congo.

Ces étudiants qui évoluaient dans un contexte de libéralisme et qui pour la plupart, sinon tous , militaient au sein du Parti Communiste Français se proclamant du trotskisme , apparaissant comme des grands contestataires des régimes successifs du Congo, n’étaient qu’en réalité que des enfants qui ignoraient leur réelle filiation puisque le Parti Communiste Français aussi bien que le MNR et le PCT sont les enfants d’un même père qui siégeait à la Place Rouge de MOSCOU.
Avec les contestations scolaires et estudiantines des années 1971 et 1974 qui ont amené l’unification de cette jeunesse sous l’égide de l’ UJSC( Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise ) qui va mouler et conditionner l’esprit d’une certaine génération se trouvant aujourd’hui à la tête du pays dont certains continuent la contestation dans la diaspora jusqu’à nos jours .

Entre temps la diaspora a continué à être irriguée par l’arrivée des vagues successives d’étudiants et d’autres catégories victimes des mauvaises politiques publiques, mais, qui malheureusement n’échapperont pas à la loi de la pensée unique dans leur nouvelle terre d’asile.

En 1990, le retour au multipartisme qui a donné naissance aux grands principaux ensembles politiques à savoir, le MCDDI , l’UPADS , le RDD et le RDPS a permis le repositionnement des membres de cette diaspora dans ces différents partis en fonction de leurs origines régionales locales en emportant avec eux , tous leurs bagages culturels acquis auparavant .

Le retour en force du PCT en en 1997 a fait naître un phénomène nouveau qui est celui de l’éclosion des associations politiques au détriment des représentations des partis politiques.

Mais là encore, aucun changement comportemental en profondeur ne peut être relevé , parce que tout simplement ces acteurs ont passé leur temps à courir après les différents leaders nés de la recomposition de l’espace politique après les élections générales de 2002 sans plutôt faire une réelle introspection qui aurait pu permettre l’éclosion d’une nouvelle génération d’acteurs politiques .

Cet état de fait peut être comparé à une métastase des consciences politiques qui empêche actuellement cette diaspora de prendre ses responsabilités face aux enjeux et aux défis futurs auxquels le Congo est confronté.

Ne serait-il pas temps aujourd’hui à ces dinosaures de la politique de reconnaître leur échec et laisser la place aux plus jeunes de la génération 2.0.

Armand MANDZIONO , le Nzoîste.

 

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LETTRE OUVERTE A LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE.

Cette démarche , est la conséquence d’un regard rétrospectif et interrogateur , des différents soubresauts politiques que connait le Congo depuis le lancement du multipartisme, concrétisé par la convocation de la Conférence Nationale Souveraine du 25 Février 1991 dont l’élan a été abrogé par les coups de canons du 5 juin 1997 inaugurant ainsi le règne des barbares avec son lot continuel et interminable de dégâts collatéraux.

Avant cette période initiée en Décembre 1990 par l’adoption d’une loi, sur le pluralisme politique et syndical au Congo, ce pays vivait sous un système monopartite que nous n en encensons pas mais où régnait une forme d’accalmie dans les mœurs politiques, et une orthodoxie dans les affaires administratives et financières, le tout dans le respect de certaines valeurs sociales, culturelles et familiales.

Non sans vouloir, éprouver des regrets de cette période, il est nécessaire d’aborder les problèmes du Congo en se servant de certains comparatifs temporels et circonstanciels.

Pour revenir à l’actualité : dialogue, dialogue, dialogue …, mais quel dialogue !
On entend souvent dire, même dans la classe politique que la Conférence Nationale a été un échec alors que , les recommandations prises à cette occasion , ont été adoptées de façon consensuelle et par acclamation , ce qui signifie qu’elles ne devraient souffrir d’aucunes sortes de contestations.
Même-ci tout n’était pas parfait la question qui faille se poser, est celle de savoir, si les acteurs politiques de tous bords c’est-à-dire relevant du triumvirat LISSOUBA-SASSOU-KOLELA était à la hauteur des perspectives qui s’ouvraient au Congo et des enjeux du moment car, ces trois tendances on réussit génialement d’emmener le bateau Congo dans le triangle de Bermudes, au point de faire perdre à toutes les générations les repères nécessaires à la reconstitution du puzzle CONGO.

Pourquoi autan de tervergisations, alors que le Congo est à la croisée des chemins, et la seule alternative qui vaille est celle de TOLOSTOÏ « entre LA GUERRE ET LA PAIX » il serait très judicieux de recourir aux vertus humanistes afin d’éviter des pertes unitiles de toute nature.

Comme disait SENEQUE, « celui qui est à la recherche de la sagesse est un sage, mais celui qui pense l’avoir est un fou », le NZOÏSTE renchérit dans le même sens en disant que l’homme qui est la recherche perpétuelle du dialogue est sage alors que celui qui s’y oppose est un malade mentale en devenir.

Certaines langues vont jusqu’à dire, en réponse à cet adage, qu’ils ne travailleront jamais avec les autorités politiques actuelles, pourtant il s’agit plutôt de travailler pour le Congo dans le respect de la différence avec les autres car, la nation à laquelle nous aspirons est un tout où il faut prendre en compte les diverses sensibilités.

La question qui nous préoccupes actuellement qui est celle d’un dialogue inclusif , est entrain de révéler, du fait de son bouillonnement, la véritable nature des hommes et des femmes qui émargent sur les listes du gotha politique congolais d’autant plus que , l’on soit de l’opposition ou de la mouvance présidentielle, on observe à un conservatisme des positions acquisses et négociées au fil des retournements de conjonctures , au point de mettre des barrières plus que rigides , à l’entrée ,à l’éclosion ou à l’émergence de nouvelles figures politiques , porteurs des énergies novatrices gage d’une transition générationnelle réussie , réversible et incontournable.

Ces nœuds caractérisant le génotype politique congolais font des victimes , dans toutes les tendances politiques ,opposition et / ou pouvoir , alors que ces acteurs qui sont des produits de la transhumance politique , doivent eux-mêmes leur visa d’entrée ou de retour , dans cette espace éponyme aux différents réglages et régulations, qui ont émaillé la scène politique depuis 1997 en partant du « Forum pour la Paix de Janvier 1998 » jusqu’au « Dialogue de SIBITI de 2015 » , en passant par le « Dialogue national exclusive de 2001 » , et des différents dialogues dits de région (BRAZZVILLE ,DOLISIE ,EWO) sans oublier la « Concertation Politique de Brazzaville de 2015 ».

 

L’opacité dans les pratiques de l’ opposition congolaise est certainement , sans doute animée par d’autres mobiles , sinon comment comprendre comme il est évoqué précédemment que les mécanismes par lesquels ils ont profité pour se reclasser aussi bien politiquement , socialement que civilement deviennent maintenant à leurs yeux impropres pour recoudre le tissu patriotique qu’ils ont contribué à détruire collégialement .

Plus encore, cette frange de la classe politique locale qui, fait souvent et toujours recours à la diaspora similaire, lorsqu’elle se sent malmenée à l’intérieur, contribue manifestement à rejeter toute collaborations approfondie quand il s’agit de plaider l’implication de celle-ci dans les différents processus politiques comme notamment lors des élections pour lesquelles aucun droit de vote ne lui est reconnu jusqu’à ce jour.

C’est d’ailleurs précisément le cas pour la crise aigüe et multiforme que connait le Congo, nécessitant une contribution généralisée pour laquelle cette diaspora s’est illustrée de façon magistrale et reste disposer à y participer physiquement et à part entière, déconnectée de la tutelle de ces ainés d’hier qui se sont révélés n’être que des bourreaux , qui les exposaient comme de la chair à canon jusqu’à ce que mort s’en suive
Il est temps qu’enfin, la diaspora soit prise en compte dans l’élaboration des grandes décisions, configurant l’architecture future du Congo, car celle-ci s’implique de façon multiforme à l’équilibre nationale à travers sa solidarité avec ceux qui sont restés au Congo.

Opposition, mouvance présidentielle, blancs bonnets, bonnets blancs, les barrières doivent tombées pour un Congo meilleur.

Armand Mandziono, Nzoïste .

 

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Congo : Lettre ouverte d’un citoyen congolais au prévenu Jean Marie Michel Mokoko

Monsieur Arthur Mabiala, citoyen Congolais, écrit une lettre ouverte au Général Jean Marie Michel Mokoko, ancien chef d’Etat-major général des Fac, ancien conseiller du président actuel, ancien candidat à l’élection présidentielle de juillet 2016, actuel prévenu à la cour d’Appel de Brazzaville

Jean Marie Mokoko devant la barre, à la deuxième journée du procès.

Monsieur le Général, dites votre part de vérité au peuple

‘’Le courage c’est de chercher la vérité et de la dire’’. Je tiens cette paraphrase de vous à travers cette lettre du 9 mai 2018, que vous adressez au ‘’peuple congolais’’. Lettre saisie à l’ordinateur, ce qui nous fait croire que vous en avez un dans votre cellule de la maison d’arrêt de Brazzaville ; lettre signée de vous alors que vous prétendiez ne bénéficier pas de conditions de détention convenables, alors que nous vous avons vu au prétoire avec une très bonne mine et changeant de tenues chaque jour. Ce qui est exceptionnel pour un prisonnier, car j’en ai vu d’autres devant cette même cour comparaître en tenue de prisonnier. Or, en ce qui vous concerne, nous avons appris que vos plats sont faits depuis votre domicile par votre cuisinier personnel, le nommé Ouedraogo, que vous aviez même droit aux visites conjugales …

Revenons à votre lettre par ces deux questions : de quel peuple et de quelle vérité parlez-vous ?

De quel peuple parlez-vous mon général, si ce n’est le même que vous planifier depuis des longues années à tuer à travers l’idée d’un putsch qui ne sort jamais de votre tête? Vous le savez mieux que moi, même si vous aviez visé de tuer quelques officier supérieurs qui pouvaient vous gêner (cf. vidéo), un coup de force ne se déroule que très rarement sans dégâts collatéraux, y compris humain.

De quelle vérité parlez-vous? si ce n’est celle que vous prétendez détenir, que n’arrivez pas à dire au peuple congolais au cours de ce procès où vous vous réfugiez derrière ce silence coupable, alors que vous vous donnez la liberté de le distraire par courrier interposé. Vous justifiez votre silence par le fallacieux prétexte d’être dignitaire de la République, alors la cours suprême a bel et bien levé cette équivoque et que de nombreux autres congolais bénéficiant de la même distinction ont déjà comparu devant la même cours. L’occasion de dire votre vérité au fameux peuple devant les magistrats est là.
Monsieur le Général,

Je suis Arthur Mabiala, citoyen congolais, 44 ans, obligé de sortir de mon mutisme après avoir observé chez vous, mon champion d’hier, plein de contradiction de votre attitude politique. Car, je croyais que vous étiez ce brave général qui assume et qui se défend. Or, la vous n’êtes qu’un poltron, une poule mouillée qui a peur de Monsieur Sassou, et qui ne tire sa force que dans un complot venant chaque fois de l’étranger. D’où l’Etat français refuse d’extrader vos complices, d’où votre cas s’invite au débat à l’assemblée nationale française comme si c’était une question de politique nationale en France.

Permettez-moi de vous informer qu’au cours du dernier scrutin présidentiel que notre pays a connu, j’avais porté mon choix sur votre candidature. Je suis un ancien de l’UPADS, après avoir porté à la présidence de la République en 1992, le président de mon parti, le professeur Pascal Lissouba, je suis de ceux qui pensaient encore accorder une chance à l’alternance dans notre pays. D’où, sans vous connaître véritablement, je portais aveuglement mon choix sur vous.

Ce jour de vote, puisque je vote à l’école de la poste comme vous, j’ai respecté la consigne qui consistait à ne pas s’éloigner du bureau de vote jusque qu’au dépouillement du dernier bulletin, au risque de se faire voler notre victoire. Ainsi, j’y suis resté jusqu’à 22h15’, heure de départ de toutes les urnes.

A travers les trous des salles de classe, j’ai surveillé, à tour de rôle, le dépouillement, presque de toutes les urnes de notre centre de vote. J’ai été présent lorsqu’en présence des ambassadeurs de France, des USA, de l’UE, de la RCA,…, avait eu lieu le dépouillement au bureau de vote où vous aviez vous-même voté. J’étais triste de savoir que dans ce bureau de vote situé à côté de votre résidence, vous n’étiez que troisième après Monsieur Sassou et Kolélas ; et que c’était la tendance globale sur l’ensemble dans ce centre de vote et même dans la ville de Brazzaville.

De par les relais que nous avions, j’ai appris par la suite, avec grande satisfaction, que la tendance était plutôt en votre faveur à Pointe Noire et dans certaines grandes villes du grand Niari où vous étiez en tête. J’ai appris par la suite Monsieur Kolelas était, sans trop d’écart entre le premier et le deuxième, en troisième position à Pointe noire et en tête des circonscriptions de Brazzaville sud et de l’ensemble du département du pool. Le président sortant lui, était deuxième à Pointe et en tête dans les circonscriptions électorales du nord de Brazzaville et dans le reste du Nord du pays.

Tout congolais objectif avait reconnu que votre percée fulgurante au cours de cette élection présidentielle était remarquable. Car sans appareil politique, vous aviez su exploiter les peurs, la misère et profité du jeu des alliances et de la déconfiture du RDPS à Pointe noire et dans le Kouilou, du MUDEC, du MARS et de l’UPADS dans les régions du NIARI.

Loin de tout fanatisme, au regard des grandes tendances que j’avais, rien ne me fais accepter que vous étiez le vainqueur de cette élection. Bien au contraire, toutes les sommes arithmétiques vous donnaient troisième derrière Monsieur Sassou qui était en tête et Monsieur Kolelas qui était deuxième. Car, dans toutes les grandes agglomérations où vous étiez en tête, ça ne l’était jamais à plus de 50% des suffrages, alors que vos deux principaux challengers vous talonnaient de très près.

Alors, d’où vient cette récurrente auto-proclamation qui fait de vous le véritable vainqueur de l’élection présidentielle de 2016, affectant à Monsieur Sassou les 8% abondamment repris par les sites, blogs et autres médias tenus par vos alliées de la place de Paris ? Quel pourcentage donneriez-vous donc à Monsieur Kolelas ? Pouvez-vous nous livrer les chiffres exacts en votre possession, faisant de vous le vainqueur de cette élection ? Le peuple au nom du quel vous parlez vous attends là-dessus.

Or, après avoir suivi le déroulement des trois premiers jours de votre procès que la bande Mapingou, comme le corbeau perché sur la place de Paris, évitant d’aller au fond du dossier, parce que le connaissant accablant, a très vite fait de qualifier de stalinien, lui donnant une connotation politique qui n’existe pas sur la base des faits extrêmement graves en cours de démonstration, tout congolais épris de bon sens se pose, à juste titre, ces quelques questions qui attendent des réponses de la part du général démocrate, le Mandela et le Moïse que vous prétendez être :

C’est vous ou pas que nous voyons dans cette vidéo de 2007, où vous répétez, sous le coaching de quelques blancs, un discours putschiste qui devrait vous servir à la suite de votre coup de force ?

J’ai vous ai entendu par voix des ondes vous défendre sur l’existence de la vidéo, alléguant que vous vous étiez laissé piéger (ridicule argument pour un brillant officier général de votre rang) ; que vous vous trouviez à Paris pour assister votre fille malade (alors que votre ancien ami et co-accusé Moudilou, que vous méconnaissez aujourd’hui confirme que vous êtes parti de Brazzaville via Abidjan avec le but d’engager ce cabinet de mercenaires que vous lui avez demandé en amont de contacter) ; qu’enfin vous en aviez parlé en famille avec Monsieur Sassou (votre ancien Patron qui vous d’ailleurs plus tard refait confiance).

Comment expliquez-vous le fait d’avoir gardé contact avec ces mêmes mercenaires jusqu’à ce que naissent en vous des ambitions présidentialistes entre 2015 et 2016?

Etant à Brazzaville en 2015 et 2016, alors que vous contestiez le principe même d’un référendum constitutionnel et que vous vous apprêtiez à être candidat à l’élection présidentielle : pourquoi devriez-vous utiliser un numéro de téléphone étranger, identifié au nom de votre fille, pour discuter avec ces mercenaires, les mêmes qui sont avec vous sur la vidéo et qui sont aujourd’hui vos co-accusés ?

Quels sont vos vrais liens avec ces mercenaires français, les hommes d’affaires français qui vous ont pourvu en argent pendant votre campagne, les Seleka en RCA… ?

La note déterminant le nombre d’hommes et d’armes à affecter à la garde d’un général de votre classe étant signée à l’époque par vous-même, et vous connaissant de loin rigoureux et regardant, comment expliquez-vous les surplus d’armes et de munitions saisi à votre domicile ?

Si dans votre lettre du 9 mai vous prétendez défendre une certaine vérité, de quelle vérité s’agit-il ? Pourquoi ne la dites-vous pas au peuple congolais à l’occasion de ce procès, dont le déroulement nous révèle tant de choses sur votre ubuesque
personnalité ? Ne savez-vous pas que le silence comme la chaise vide n’ont jamais donné raison à leurs auteurs ?

Que souhaiteriez-vous que les congolais retiennent de ce procès : que vous êtes la victime d’un système totalitaire qui vous persécute alors que vous étiez premier à l’élection présidentielle ?

Si vous parlez de vérité : étiez-vous vraiment premier à l’élection présidentielle de 2016 ?

Autant de questions que de nombreux congolais se posent par ma voix, auxquelles ils souhaiteraient obtenir de vous des réponses. Veuillez s‘il vous plait nous répondre par écrit, mon général, puisque nous savons désormais que vous avez dans votre cellule un ordinateur et une imprimante pour parler au peuple.

Au-delà de toutes ces questions, j’observe à la lumière de votre vidéo et au fil de l’histoire de notre pays que, comme les autres, vous bluffez le peuple congolais. Avec le recul, mon choix porté sur vous n’était qu’une erreur monumentale. Que vous auriez fait pire que Monsieur Sassou à la tête de ce pays. Belliqueux et rancunier comme vous l’êtes, vous auriez passé tout votre mandat à régler les comptes à vos adversaires d’hier et d’aujourd’hui. Bref, vous n’êtes qu’un puéril assassin, à la solde des cabinets de mercenariats et de lobbying occidentaux, qui ne conçoit la politique que par le coup d’Etat. Vêtu d’habit de démocrate, vous n’êtes qu’un comploteur contre votre pays, contre votre propre peuple ; ce même peuple au nom duquel vous prétendez agir et penser.

Car, tenez… A chaque fois que le pays était à l’approche d’une échéance politique décisive, vous aviez toujours un agenda criminel à dérouler. C’est comme ça que, en 1990, pendant la transition démocratique, alors que se préparait tranquillement l’élection, vous aviez tenté un ‘’petit truc’’ non réussi en enfermant la crème des autorités de l’époque au palais des congrès. Vous l’avouez vous-même dans la vidéo que vous ne vous sentiez pas totalement prêt pour aller au bout de votre logique putschiste.

En 2007, sentant que dans la perspectives de l’élection présidentielle de 2009, tous les sondages étaient en faveur de Monsieur Denis Sassou N’Guesso, vous avez choisi de planifier ce coup d’Etat qui malheureusement pour vous, suite certainement à un mauvais partage d’argent avec votre co-accusé Moudilou, a fuité avant sa matérialisation.

En 2015, pendant que le régime Sassou annonçait l’éventualité d’un référendum constitutionnel, vous revoilà dans cette logique de violence, relançant vos contacts de 2007, étendant vos contacts aux milices des pays voisins, obtenant des lobbies français le soutien, politique, financier et médiatique… pour chercher le prétexte d’une mise en œuvre de votre éternel plan macabre… Ce plan passait par la contestation populaire du référendum en perspectives. Il a très peu fonctionné, puisque vous étiez dépourvu de machine politique. L’opposition politique de l’époque, encore méfiante, ne vous avait pas pris comme un leader sérieux. Il fallait que vos réseaux de Paris puisse les organiser et les convaincre à vous suivre. Ce que nombreux, moyennant argent, ont accepté.

En 2016, vous avez réédité l’exploit, cette fois ci, sûr de vos moyens. Vainqueur ou pas, sûr de vos soutiens extérieurs et de vos moyens que le pouvoir avait finis par intercepter en grande partie, il vous fallait occasionner un soulèvement populaire sous le prétexte de la contestation des résultats pour vous permettre de dérouler votre plan. Vos complices étant en embuscade aux frontières. Là aussi, l’argent et certains hommes n’ont pas pu franchir les mailles des services de sécurité de notre pays jusqu’à ce que vous vous retrouviez dans cette cellule de la maison d’arrêt Brazzaville.

Toute cette manœuvre était perceptible dès votre retour de Paris lorsque, simulant une certaine violence sur votre personne, les médias français s’étaient emparés de cet incident qui n’en était pas un. Depuis cette époque vos faits et gestes sont repris en cœur par des médias comme RFI, France 24 – caisses de résonance du quai d’Orsay -, Le Monde Afrique, le Point Afrique, etc., tenus par Monsieur Marc Mapingou dont les réseaux parisiens s’étendent jusqu’à certains cercles prohibés.

Voilà qui vous êtes, Mon Général. Un lâche. Parlez devant cette cours, dites votre vérité. Arrêtez d’agiter le peuple par des lettres incendiaires. Vous n’êtes pas un démocrate comme le décrivent les médias français. Vous n’êtes pas un Moïse comme je l’avais cru, vous n’êtes pas un Mandéla congolais comme le disent en extase vos fans de la place de Paris, militant des réseaux sociaux.

J’ai dit !

Arthur MABIALA

Centre ville, Brazzaville, Congo.

 

 

 

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LE CHARLATANISME POLITIQUE DANS LA DIASPORA : ENTRE MYTHOMANIE ET REALISME.

Depuis l’antiquité tous les conflits internes n’apportent qu’un impact négatif dans les communautés. Opposer le possible au réel, c’est nier l’existence d’un déterminisme absolu et affirmer que l’homme est capable d’inaugurer, par ses démarches, des possibles, l’un des ceux-ci seulement pouvant s’actualiser.
Tout n’est pas encore réalisé et ce qui doit se faire, ne se produira pas nécessairement . Il y a des « futurs contingents ». L’homme peut coopérer avec le temps ; l’avenir est la dimension de l’action humaine et, par conséquent, de la vie morale (SPINOZA).

Le temps de libérer les esprits dans la diaspora politique est en marche. On dit souvent que, ce qui distingue l’homme de l’animal c’est son intelligence, c’est-à-dire sa capacité de réfléchir, donc la possibilité de concevoir, de produire des scénarii de vie.

Or, cette faculté qui peut nous être enviable comporte un revers pouvant avoir des effets destructeurs , pour l’épanouissement de l’homme .Cet aspect du comportement humain parait caractérisé toutes les initiatives , sinon la quasi-totalité des entreprises de l’Homo-politicus de la diaspora congolaise que le commun des spécialistes médicaux pourrait qualifier de troubles obsessionnels sous la forme de bipolarisme , mythomanie, schizophrénie ,…
Non, nous ne nous posons pas en donneur de leçons ni de juge mais, seulement en exégèse de la société congolaise dans ses différends compartiments et plus particulièrement en ce qui nous concernes la politique.
D’aucuns dirons que les mots évoqués sont très durs, apparemment oui, mais en réalité cela relèverait que de la description des faits vécus.

Comment comprendre que, des pourfendeurs d’un système qu’ils qualifient de dictatorial, caractérisé par des maux tels que : privation des libertés, non-respect de la dignité humaine, mépris de l’autre, déconsidération de l’opinion contraire, le déni du choix individuel, … , peuvent reproduire des attitudes similaires comme-ci , on assistait à un clonage comportemental ; car dans cette diaspora beaucoup de tête d’affiches , en qualité soit d’individualité ,soit de président d’association doivent recourir à une certaine mystique pour faire passer leur message s’ils en ont un.

Plutôt que d’avoir une démarche cartésienne ou la raison et l’échange contradictoire seraient les repères cardinaux ,on assiste à une multitudes de comportements troubles et paradoxaux de ces véritables pseudos-leaders qui, pour certains, pour s’imposer utiliseraient des arguments de longévité par l’antériorité dans l’entrée dans le combat politique, l’occupation sinon l’usurpation de certaines fonctions notables à un moment de l’histoire politique, la référence à l’ancienneté d’ âge , la filiation avec certaines personnalités politiques bien, que notoirement improductif pour le Congo.
D’autres encore vont jusqu’à préjuger de leur capacité à planer du fait de leur élévation dans des cercles philosophiques qui, ne sont concrètement que des prisons aux barrières invisibles. On assiste aussi dans cette espace à des personnalités qui utiliseraient des signes extérieurs de pouvoir sous forme de coiffure, de bâton de commandeur et même de titres de chefferies traditionnelles locales , sans pour autant en avoir l’onction.

Tous ce micmac ,tripatouillage politique en démocratie comme l’avait si bien anticipé, le SNOPRACIEN en la personne du Général Benoît MOUNDELE-NGOLLO , qui certainement l’a tiré de son grand vécu politique et social, que l’on aime la personne ou pas ; distingue bien unanimement la classe politique congolaise dans globalité.

Cette situation se mue d’ailleurs comme une difficulté réelle et manifeste, au point de scléroser les esprits et empêcher toute capacité de révolution mentale et intellectuelle, seule gage d’une explosion novatrice et nécessaire à l’éclosion du nouvel « homo- rénovateur » congolais.

Comme le dit un adage Kongo « lorsqu’ on perd ses repères, il est judicieux de revenir au point de départ » comme quoi l’ultime recours à la reconstitution, à la reconstruction de notre patrimoine commun serait l’arbre à palabre c’est – à-dire un dialogue réparateur.

Pourquoi, certains penseraient que, aller au dialogue ce serait consolider la dictature, alors que, ne rien faire ou ne pas y aller, servirait à laisser le champ libre à ces fossoyeurs décriés, et donc à renoncer à son devoir de citoyenneté avec pour corollaire l’institutionnalisation du statut quo.

Pourtant, il y a une quinzaine d’années, un visionnaire de l’époque, en la personne de Benjamin TOUNGAMANI avait initié une démarche noble appelé « Exodus » qui consistait à organiser un retour massif et volontaire des congolais de l’extérieur pour contribuer à l’effort de construction nationale sous la responsabilité du régime actuel.

D’où peut venir cette contre-inspiration alors que, le contexte national actuel est beaucoup plus préoccupant que celui de l’époque, or en proclamant le laisser-faire comme solution finale ou en évoquant des moyens démesurés , risqués, surréalistes, …

Sommes-nous alors , que des doux rêveurs ou des fatalistes nés, sachant qu’en politique comme dans la vie , rien de si grand ne s’obtient sans quelques dégâts collatéraux , il faut toujours se décider quelles que soient les circonstances , car le choix c’est la vie.

Armand Mandziono, Nzoïste

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CONGO : DIALOGUE, ALORS QUEL DIALOGUE ?

Comme le prône le NZOÏSME dans ses fondamentaux , que sont, la justice sociale et le bien être dans la maisonnée, et qui proclame en priorité l’investissement dans l’humain ; nous ne dérogerons point d’un iota sur ces principes chaque fois qu’il s’agira d’aborder les grandes questions relatives à la réhabilitation de la grande maison congolaise .

De ce fait, nous ne pouvons que mettre le dialogue au centre de toutes les situations, qui empêchent l’être de s’épanouir dans la société.
Voilà, maintenant plus d’une vingtaine d’années que l’opposition congolaise demande l’organisation d’un vrai dialogue inclusif qui, ne laisserait aucune strate sociale au banc de touche.

Finalement avec le temps, qui de l’opposition ou du pouvoir a tort ou raison car , nous constatons que les désidératas des uns et des autres aboutissent toujours sur un désaccord manifeste , d’autant plus que ces deux tendances ont eu à un moment de l’histoire, la responsabilité de la gestion du pouvoir avec pour point commun des résultats chaotiques .

C’est d’ailleurs pour ces raisons que l’avant-Conférence Nationale correspondra à l’après Conference Nationale.

Pour illustration, dans les années 80 , sous l’ère monopartisme , les politiques publiques initiées par le PCT d’alors- ambiance dans laquelle on retrouvait tous les noms cités dans les deux camps opposés aujourd’hui –avaient débouché sur une impasse à l’issue de laquelle il fallut faire recours au FMI / Banque Mondiale avec ses remèdes de cheval dont les conséquences sont connus de ses acteurs .

Aujourd’hui encore sous l’ère multipartiste après la gestion chaotique de la gouvernance LISSOUBA renforcée par les approximations très notoires de la gouvernance PCT, une fois de plus le CONGO se retrouve dans le collimateur du FMI avec la difficulté, contrairement aux années 80, d’une rupture des digues financières au point d’ébranler toute l’économie de la sous-région d’Afrique Centrale, en provoquant le déclenchement d’une crise monétaire et de change du franc FCFA.

Au regard de tout cela, ne serait-il pas opportun de parler plutôt de pertinence dans la formulation des termes du dialogue, plutôt que de tirer toujours la couverture de son coté en manifestant une forme de fatalisme comme le Ministre Clément MIERASSA dans une de ses dernières apparitions médiatique dans un journal de la place argument qui d’ailleurs a été repris en chœur par certains esprits illuminés de la diaspora.

Pour votre gouverne, Monsieur Clément MIERASSA qui se positionne en donneur de leçons sur la question, qui après son passage marqué et remarqué au PCT n’était-il pas directeur général de l’Economie au sortir du coup d’Etat du 5 Juin 1997 jusqu’aux joutes électorales de 2002 sous la responsabilité de son compagnon Mathias DZON, faisant d’eux des co-responsable du chaos que vit le Congo.

Certains esprits vont jusqu’à énoncer que l’attente principale des congolais demeure le départ de SASSOU. Poser le problème sous cet angle, serait fausser la démarche d’autant plus que la gestion du pays souffre plutôt du manque d’implication des grands décideurs à quelques niveaux que ce soient dans leurs responsabilités respectives.

Certes SASSOU partira, est-ce pour autant que la situation sera réhabilitée, si ceux-là même qui se sont exercés durant des années à l’action politique ne peuvent percevoir l’opportunité d’une table ronde et avoir le cran nécessaire d’affronter ceux qu’on accuse maintenant de moutons noirs.

Toutefois, il sied de rappeler que , ce dialogue que d’aucun qualifie de¨ Martin MBERI ¨ a reçu l’onction de l’ONU en la personne de Lounceny FALL en sa qualité de Représentant Spécial en Afrique Centrale de cette institution qui avait séjourné à BRAZZAVILLE en début de cette année 2019 , pour en discuter avec messieurs Martin MBERI et Pierre NGOLO respectivement Secrétaire Permanent du Conseil National du Dialogue et Président du Sénat , ceci pour accompagner la recommandation formulée dans le rapport de FMI datant de Février –Mars 2018 , dans lequel était évoqué particulièrement la participation et la contribution entre autre de la diaspora pour son activisme avéré .

Cette intervention de la communauté internationale sur la question d’un dialogue inclusif au Congo BRAZZAVILLE balayerait toutes les revendications d’une Conférence Internationale sur le CONGO qui de plus en plus ressemblerait à un fantasme politique de certains manipulateurs chevronnés qui embrigadent certains esprits fragilisés par un manque de discernement politique savamment bien entretenu.

D’où alors, peuvent provenir les craintes et les réticences formulées par les détracteurs d’un dialogue au CONGO, en évoquant des formulations ayant des accents de violence larvée alors même qu’ils n’ont pas les moyens de les mettre en œuvre.

Le Congo se meurt prenons nos responsabilités.

Armand MANDZIONO, NZOÏSTE.

 

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QUAND LES SONS DE LA FORÊT APPLATISSENT L’ENCEPHALOGRAMME DE LA DIASPORA.

« On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus »
Est – ce la fin de la chefferie M’bochis, régenté par le Général president ?
Quand la nécessité du dialogue s’impose au régime, en prévision des effets pervers de la conjoncture politico-économique , Le pouvoir dictatorial de Mpila en appel alors  au dialogue , la diaspora composée des pécheurs en eaux troubles,  à certes raison d’émettre des réserves suite à cette proposition, mais cela ne justifierait pas son attitude de fuite en avant perpétuelle, car en politique il y a toujours un risque à prendre, et ce moment semble a notre sens le plus propice .

Le rôle unique de la diaspora au Congo ressemblerait à un rassemblement de paresseux, dont le point commun est let sabotage des espérances du peuple . Une fonction, qu’elle remplit d’une façon irréprochable avec beaucoup de dextérité et d’efficacité.

Entre l’anarchie, la quiétude et la liberté, la diaspora politique congolaise se retrouve dans un confusionnisme absolu avec un gros sac de nœuds, ou il est impossible de séparer le bon grain de l’ivraie.

Une nation se construit nuit et jour à la seconde près , pour construire une nation, il faut des idées , pour avoir des idées il faut des hommes et pas n’importe lesquels.

Si diriger c’est prévoir, n’oublions pas que diriger c’est aussi écouter les morts qui sont toujours parmi nous, les morts dirigent le monde et les vivants prévoient le reste.

Comme on dirait , « celui qui ne dit mot consent, il est très difficile que cela soit vrai en politique qui est une science inexacte ».

La persistance du silence d’une frange de la diaspora , se disant politique et qui continue à se fourvoyer dans les solutions impossibles,  créant du coup une impasse dans toutes les démarches,  qu’elle a toujours initiées dans le passé et dans le futur , pour le salut du Congo relèverait de la pire sorcellerie .A l’instar des partisans qui préconisent le fameux projet d’une transition sans sassou nguesso en  , mettant hors-jeux la voie du dialogue qui reste un droit inaliénable depuis la nuit des temps , pour toutes situations conflictuelles, ce qui supposerait le recours à des méthodes peu orthodoxes, conditionnant du coup le peuple à une éternelle attente, en faisant le lit au statut quo .

Malgré l’interpellation du NZOÏSME , dont la philosophie  est le fondement d’une justice sociale , pour le bien-être de nos familles et qui a pour   devise  : l’humain d’abord,  il est inconcevable que le dialogue, l’unique solution salvatrice,  ne soit pas une priorité pour certains qui n’ont d’ailleurs rien d’autres  à proposer ,  même- c i , celui-ci reste sous l’égide du Conseil National du Dialogue, qui est dirigé certes par un homme , mais qui est régit par un texte organique alors , pourquoi insister sur la nature de l’homme qui le conduit ,plutôt que de chercher à comprendre son mécanisme de fonctionnement .

C’ est qui alors le dictateur ? .

ARMAND MANDZIONO , NZOÏSTE.

 

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L’ACTIVISME POLITIQUE PRIS COMME LOISIR DANS LA DIASPORA.

IL est temps qu’on se le dise, car la comédie à trop durée dans la pseudo -sphère  politique de la Diaspora.
En effet, tous ces Congolais qui constituent cette fameuse Diaspora politique peuvent-ils avoir le courage de décliner leur véritable corpus, pour qu’on les connaisse mieux ou davantage ?
D’où viennent-ils ?
Qu’est-ce qu’ils sont venus faire en France ?
Que font-ils en France pour qu’aujourd’hui ils deviennent des durs à cuire politique ?
En répondant à ces questions, l’on comprendra mieux ce qui les anime , et tout le monde sera édifier sur les discours ambivalent qu’ils tiennent .
C’est ce sur quoi le NZOÏSME s’appesantira dans la suite de cet article.
Pour une première fois depuis le retour à la dictature du 5 juin 1997, toutes les démarches initiées à la demande de l’opposition ou unilatéralement par le pouvoir intègrent, la reconnaissance de la Diaspora comme une ressource nécessaire et indispensable à la réhabilitation de notre cher et beau pays le Congo.

L’actualité aujourd’hui c’est la tenue d’une concertation politique sous l’égide du CONSEIL NATIONAL DU DIALOGUE, organe certes institutionnel mais qui souffre encore de la contestation de toute part, même de ceux qui l’on enfanté, c’est – à-dire la majorité présidentielle avec comme chef de file le PCT, ce qui prouve à suffisance que la classe politique congolaise peut être d’accord sur un désaccord quand elle le souhaite.

La Diaspora congolaise dans sa diversité et celle de France en particulier qui a joué un rôle fondamental dans le blocage de la machine destructive du régime actuel par la mise en évidence de façon publique et pédagogique du fonctionnement de ce système ravageur qui n’a épargné aucune génération et aucune catégorie sociale, curieusement se distingue de manière infantile et irresponsable lorsque ce grand malade le CONGO l’appelle à son chevet en évoquant, toutes les raisons du monde et tous les subterfuges possibles, pour être aux abonnés absent à ce rendez-vous qui devient de plus en plus plausible.

Hier encore ce qui était une rumeur ou une mauvaise blague se matérialise part la série des discussions initiées par le CONSEIL NATIONAL DU DIALOGUE avec les structures politiques locales reconnues au point d’annoncer officiellement sa venue prochaine et imminente en terre Parisienne capitale de la contestation irréductible et sans limite , pour recueillir l’opinion de ces congolais de cette partie extraterritoriale qui a toujours été méconnue et négligée , dans l’élaboration et la prise des grandes décisions nationales mais qui malheureusement , leur incombent malgré eux.
Cette démarche du régime qui peut être interpréter comme un aveu de reconnaissance et de faiblesse, envers la Diaspora du fait de la pertinence de la formulation de sa contestation .devrait être accueillie positivement et sans aucuns préjugés, car c’est le moment idéal pour les membres de cette diaspora d’apporter leur contribution réelle à cette nécessité réparatrice.

Au regard de tout ce qui vient d’être relaté, quelle appréciation peut-on faire de ces compatriotes apparemment volontaristes et qui se distinguent toujours par une soif insatiable de concevoir indéfiniment des solutions à la fois impossible, irréalisable, chimérique, fictionnesque…, comme des éternels enfants rêveurs qui croient habiter dans le monde merveilleux que leur propose le Père Noël qui par, ailleurs serait la pire des ordures…

Nous ne nous priverons pas d’en citer quelques-uns pour ne pas faire preuve d’hypocrisie, et mieux identifier les dictateurs de cette Diaspora , qui empêchent les esprits libres et novateurs de se mouvoir mais qui entrainent derriere eux certains esprits fragiles et limités comme un troupeau en guise de monnaie d’échanges spéculative pour leur imaginaire légitimité (1).

Comme dirait un adage, science sans conscience n’est que ruine de l’âme, on pourrait dire une idéologie sans expérimentions relèverait d’une masturbation intellectuelle.

(1)Benjamin TOUNGAMANI ; Alexis MIAYOUKOU, Freddy MINGWA-BIANGO ; Maurille LOUZALA ; Alexis de PASSY ; Calixte BANIAFOUNA ; Nicodème NGANGA ; Antoine Page KIHOULOU, Maître Amédée NGANGA ; Charles MADEDE ; Levy Roland NITOU ; Elie MOUTSOMPA ; John Bénith DZABA; Djess de MOUGOUASSI ;

Gertrude MALALOU-KOUMBA ; Robert POATY- PANGOU ; Marcel MAKOME ; OUBARARI Joseph ; Ciceron MASSAMBA ; Francis NTSILA (Anaïs Polo la Rwandaise) ; Bienvenu MABILEMONO; Patrick ALOUNA ; Jean Claude BERRI ; Marc –MAPINGOU- MITOUMBI ; Faye Monama ; Donald de MANGOUMBI ; La MAMA AFRICA Grâce LOEMBA ; Sanellie et Zoia TAMBA -TAMBA, Kovalin TCHINBINDA ; Justin BALONGA ; Adrien OUABALOUKOU ; Alphonsine MIKUIZA, Christian BIANGO …

Armand MANDZIONO ,le NZOÏSTE.

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