Les mouvements de foules, constatés ces derniers temps ,lors des différentes joutes électorales, dans la sous-région du Bassin du Congo, laissent pantois plus d’un observateur des questions stratégiques sur l’avenir et les chambardements auxquels, est exposée cette partie de l’ Afrique.
Vingt un an après , la redistribution des cartes dans la régions des Grands Lacs, datant de la chute du Président MOBUTU, le sentiment qui se dégage est celui d’un éternel recommencement.
Sinon comment comprendre,des Etats à peine sortis des grands déchirements après plusieurs processus de négociations et de médiations, ayant permis à la remise à zéro du compteur institutionnel, ne puissent quasiment après deux législatures, trouver le point d’équilibre qui les amèneraient à enchaîner des cycle politico- économiques sans heurts majeurs, préludes à une normalisation de la vie économique et sociale, gage d’une marche vers un véritable processus de développement intégré de ces contrées.
En dépit la panoplie des organismes de prévention, de régulation de la vie communautaire dans le Bassin du Congo, il ya une impression qui se dégage, c’est celui du non respect des résolutions adoptées et des engagements prononcés, pendant qu’ailleurs en Afrique où les élections sont devenues une formalité du calendrier politique, dans le Bassin du Congo en revanche , à l’approche de chaque échéance politique, il ya comme une odeur de poudre qui se dégage.
Une fois de plus les Chefs d’Etats de la sous région sous les étiquettes de la SADC et la CIRGL, doivent se priver de ce moment repos du fait des fêtes de fin d’ années , pour se mettre au chevet de la RD CONGO, cet éternel malade , qui refuse de guérir, parce que ne respectant pas la posologie du traitement institutionnel qui lui est exigé.
Si encore ce pays était le seul à porter les germes de cette pathologie, cela pouvait être compréhensible et par conséquent rendre la situation globale moins explosible.
Or , nous sommes dans une situation où la majorité des pays composant cette zone , présente les signes d’un contentieux permanent , irrévocable, entretenu entre la classe politique et le » vox populi », du fait d’une mauvaise lecture et compréhension des enjeux qui gouvernent et gouverneront le monde , par les prétendants aux différentes hiérarchies de la société.
La situation qui se passe dans cette partie de l’Afrique serait comparable à une scène des personnes malades souffrant de pathologies peu ou prou semblables, décideraient de se prendre en charge, en délaissant leur prescriptions médicales, mais en faisant plutôt fi à leur instinct.
Qui dans une situation pareille, peut se lever et donner des leçons à l’autre, sachant que personne ne respecte ses propres engagements avec son peuple.
En se posant comme l’incontournable apporteur de solution dans plusieurs crises en en Afrique et dans le cas présent de la RD CONGO, le Chef de l’Etat du Congo BRAZZAVILLE, Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, c’est de lui qu’il s’agit , prouve par là qu’il souffre à la fois d’une cécité aggravée et d’une amnésie politiques incurables.
Sinon , comment expliquer, que le Congo BRAZZAVILLE dont il a la charge couve encore une grippe, pardon une crise politique dont les conséquences incommensurables courent encore ,et qui n’a toujours pas trouver de solutions, malgré entre autre les injonctions du FMI/BANQUE MONDIALE, qui pourtant , lui serait d’un grand soulagement.
D’ailleurs , son propre pays qu’il gouverne d’une main de fer et de façon anarchique a refusé les bons offices des autres médiateurs, dans la principale crise , appelée aussi « GUERRE DU POOL »
Débutée le 4Avril 2013 conséquence d’un contentieux électoral qui, jusqu’à ce jour n’a jamais été soldé, cette situation qui, a occasionnée son lot de malheurs à savoir : emprisonnements arbitraires, détentions illégales entrainant la mort de certains prévenus, massacres des innocentes populations, parodie de justice, relaxation sans jugement des prévenus après une longue période de détention, tout ceci couronné par un « Accord de Cessez- le- Feu « avec son intime adversaire, le nommé Pasteur NTOUMI, accord qui n’a toujours pas apporté des fruits positifs escomptés, car il y a encore un sentiment d’insécurité dans cette région du Pool et par ricochet de BRAZZAVILLE .
D’autres volets du sommet en question aborderont la question des refugies occasionnés par l’instabilité qui règne dans la sous-région du Bassin du Congo.
Peu- ton être à la fois pompier et pyromane ?
Armand MANDZIONO, Mwana Nzo, Le Nzoïste.